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Nigeria : Buhari affirme que la fermeture des frontières terrestres "donne des résultats positifs"

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Abuja, Nigeria, 21 septembre (Infosplusgabon) - Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a déclaré vendredi, que la décision de son gouvernement de fermer les frontières terrestres du Nigeria "en raison d'activités de contrebande massives" avait commencé à donner des résultats positifs, comme en témoigne la baisse du volume des marchandises de contrefaçon sur le marché du Nigeria.

 

 

Le principal poste frontalier du Nigeria avec la République du Bénin, le poste frontalier de Seme, ainsi que tous les postes frontaliers avec la République du Bénin, le Niger, le Tchad et le Cameroun restent fermés depuis le 19 août.

 

La frontière de Seme, qui est le point de passage terrestre le plus fréquenté du Nigeria et le principal couloir commercial d'Afrique de l'Ouest, a d'abord été fermée après que des camions chargés de médicaments illicites, tramadol et codéine, ont été interceptés le 16 août à Lagos.

 

Bien que la fermeture de la frontière était prévue pour une période initiale de 28 jours, il semble qu'elle durera beaucoup plus longtemps.

 

Le Président Buhari a déclaré à une délégation de la Nigerian Association for Chamber of Commerce, Industry Mines and Agriculture (NACCIMA), de la Federation of West African Chambers of Commerce and Industry (FEWACCI) et de représentants du secteur privé organisé (OPS) au siège de la Présidence à Abuja, "après plusieurs années de diplomatie et un contrôle rigoureux des autorités, peu efficace et qui a porté fruit, nous avons décidé de fermer nos frontières pour un temps limité, de sorte que les conséquences de ces mesures soient évaluées".

 

"En quelques semaines à peine, nous constatons déjà une baisse des volumes de marchandises contrefaites dans certains de nos principaux marchés au pays. Cela valide notre action en tant que gouvernement lorsque nous insistons sur le fait que l'Accord continental de libre-échane doit non seulement promouvoir le libre-échange, mais aussi le commerce légal de biens et de services de qualité fabriqués en Afrique".

 

 

 

Déclarant que son administration continuera à solliciter le soutien du secteur privé organisé, tant au Nigeria qu'en Afrique de l'Ouest, pour mettre fin au dumping de produits de qualité inférieure aux normes, le dirigeant nigérian a exhorté l'Association, qui est membre du Comité national d'action pour la mise en œuvre de la ZLECAf, à continuer sa "contribution positive et patriotique" à la création d'une zone de libre-échange qui emploie des Africains pour fabriquer des produits de qualité faits en Afrique.

 

 

 

"Nous allons bientôt finaliser le Comité d'action national sur la mise en œuvre de la Zone de libre-échange. Votre association est membre de ce comité. J'attends de vous que vous poursuiviez votre contribution positive et patriotique pour nous soutenir dans la réalisation d'une zone de libre-échange qui emploie des Africains pour produire des produits de qualité fabriqués en Afrique ", a déclaré le président.

 

 

 

Il a souligné qu'il était impératif que tout le monde respecte les règles en matière de commerce et d'activités commerciales, affirmant qu'il s'agissait d'un élément central du développement économique du Nigeria.

 

 

 

Le président, qui a réitéré l'engagement de son administration à faire en sorte que le secteur du commerce et des affaires continue de prospérer dans la création d'emplois, a noté que le respect de la loi et de l'éthique par toutes les parties prenantes était un facteur de réussite déterminant.

 

 

 

Selon lui, "malheureusement, ces derniers temps, de nombreux commerçants ne respectent tout simplement pas les règles".

 

 

 

"Nos marchés sont inondés de marchandises de contrebande et de contrefaçon. Par ces pratiques égoïstes, nous aidons à faire fonctionner les usines étrangères tout en fermant les nôtres. Qu'il s'agisse de médicaments, d'électronique ou de produits alimentaires, notre potentiel de fabrication et de création d'emplois au niveau local est gravement entravé par une poignée de Nigérians qui préfèrent le profit au patriotisme.

 

 

 

"Nous avons tous entendu parler de l'impact dangereux et parfois fatal des faux médicaments et aliments sur nos citoyens. Nous avons également vu comment de faux articles électriques ont provoqué des incendies dans les maisons et les marchés, détruisant ainsi des vies et des biens. La plupart de ces articles illégaux et de qualité inférieure sont passés en contrebande à travers nos frontières terrestres".

 

 

 

Dans ses remarques, Hajiya Saratu Aliyu, Présidente de la FEWACCI, de la NACCIMA et de l'OPS, a salué la récente décision du Président de constituer une nouvelle équipe économique pour orienter l'économie nigériane vers une croissance durable.

 

 

 

Au sujet du Conseil consultatif économique (EAC), elle a déclaré : " La NACCIMA, la FEWACCI et le SPO sont pleins d'espoir qu'une nouvelle ère se profile à l'horizon avec le calibre des personnes de l'équipe qui nous rassure au SPO que le gouvernement est prêt à changer l'histoire du Nigeria ".

 

 

 

Mme Aliyu a également salué les importantes réalisations enregistrées dans tous les secteurs de l'économie, notamment la réduction de la corruption, la stabilité des taux de change, les programmes à la base de la pyramide, la facilité accrue de faire des affaires et l'augmentation des dépenses en capital, pour n'en citer que quelques-uns.

 

 

 

La présidente de la NACCIMA a lancé un appel à l'aimable intervention du président Buhari dans la fourniture de biens immobiliers à Abuja pour l'emplacement du siège de la FEWACCI.

 

 

 

Elle a également informé le président du programme en 21 points de la NACCIMA, intitulé "Libérez le géant", ajoutant que l'association avait l'intention d'engager le gouvernement fédéral sur 16 de ces points dans le but d'assurer la croissance des entreprises et le progrès socio-économique par la collaboration des secteurs public et privé.

 

 

 

Le conseiller nigérian pour la sécurité nationale (NSA), le général de division, Babagana Monguno, a déclaré, la semaine dernière, aux journalistes que l'opération en cours de la Force opérationnelle interarmées chargée de faire respecter la fermeture de la frontière s'étendrait au-delà des 28 jours fixés précédemment et durerait jusqu'à ce que les objectifs soient atteints.

 

 

 

Les NSA a donc appelé à la coopération et à la collaboration des pays voisins pour assurer le bon déroulement de l'exercice.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/ABR/GABON2019

 

 

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