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Niger : Lancement des travaux de construction du pipeline Niger-Bénin

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Niamey, Niger, 17 septembre (Infosplusgabon) - Le chef de l’Etat nigérien, Issoufou Mahamadou a donné, mardi à Koulélé, région de Diffa (plus de 1500 km à l’Est de Niamey), le coup d’envoi des travaux de construction du pipeline international Niger-Bénin pour l’exportation du pétrole brut nigérien vers la côte maritime atlantique.

 

Le pipeline est d’une longueur totale de 1982 km dont 1298 km en territoire nigérien et 684 km au Bénin. La construction de l’ouvrage, étape importante dans la production pétrolière au Niger est confiée à l’entreprise chinoise, la China National Oil and Gas exploration and development coorporation (CNODC).

 

 

Une convention pour la construction et l’exploitation de ce pipeline a été signée, dimanche à Niamey, entre le ministre du Pétrole nigérien, Foumakoye Gado et le président du conseil d’administration de la China National Oil and Gas exploration and development coorporation (CNODC), Wang Zhong Cai.

 

 

 

Une fois réalisé, le pipeline va permettre au Niger de multiplier par 5 sa production journalière du pétrole, pour passer de 20 000 barils/jour à 100 000 barils/jour.

 

Conformément à la feuille de route que le gouvernement s’est fixée en collaboration avec ses partenaires, le gros des travaux démarrera en janvier 2020 et sera achevé en novembre 2021.

 

 

La mise en exploitation n’interviendra qu’en janvier 2022. Le lancement des travaux de construction des infrastructures de surface et du pipeline d’exportation du pétrole d’Agadem vers le port de Sémé au Bénin est le résultat d’un processus qui a duré six longues années d’intenses et longues discussions et négociations.

 

De par sa taille, son niveau d’investissements, les recettes attendues et les emplois qu’il générera, ce projet est l’un des plus importants que le Niger ait enregistré depuis son indépendance.

 

 

Selon le ministère nigérien du Pétrole, pour le développement de la Grande autorisation exclusive d’exportation (Grande AEE) et la mise en évidence des réserves récupérables estimées à 844,8 millions de barils, ce sont des investissements de l’ordre de 06 milliards 870 millions de dollars US, soit 4000 milliards de F CFA qui sont prévus dont plus de 05 milliards de dollars ou 2800 milliards de F CFA pour les seules années 2019, 2020 et 2021 correspondant à la période de construction.

 

 

Ces investissements vont permettre le développement du champ pétrolier, c’est-à-dire la préparation à l’exploitation de 112 gisements destinés à l’export à travers la réalisation de 430 forages ; la construction d’un nouveau centre de collecte et de traitement à Koulélé d’une capacité de traitement 90.000 barils/Jour. C’est dire que ce projet d’oléoduc impactera positivement la marche du Niger vers l’émergence économique et sociale.

 

 

Le secteur pétrolier représente déjà un fort levier de croissance au Niger. A titre illustratif, de 2011 à 2018, il a représenté en moyenne 4% du PIB, 19% des recettes fiscales et 16% des exportations. A terme, avec la mise en œuvre de cette nouvelle phase, le secteur pétrolier sera le principal levier de l’économie nigérienne.

 

 

Il représentera ainsi, à l’horizon 2022, quelque 24% du PIB, 45% des recettes fiscales, 68% des exportations et 8 à 12% des emplois salariés formels au Niger. En outre, un des atouts de la construction de ce pipeline d’exportation du brut réside également dans les opportunités et les conditions favorables qu’il offre pour d’autres investissements sur les blocs pétroliers du Niger, devenus alors plus attractifs permettant ainsi de booster l’exploration, d’augmenter les réserves et d’accroître les niveaux de production.

 

 

Ce qui veut dire qu’on peut alors espérer dans quelques années bien au-delà de 100.000 barils/Jour.

 

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/ABR/GABON2019

 

 

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