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L'activiste Kemi Seba, à Bamako, invite les Africains à se mobiliser contre le néocolonialisme et le F CFA

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Bamako, Mali, 17 septembre (Infosplusgabon) - Arrivé jeudi à Bamako, la capitale malienne, pour un meeting, l'activiste panafricaniste, Kemi Seba, assisté de plusieurs organisations de la société civile malienne et des hommes politiques comme l'opposant Oumar Marico, député malien, a invité les peuples africains à se mobiliser contre le néocolonialisme, le Franc CFA et la politique française en Afrique, lors d'une conférence, le week-end écoulé, a-t-on appris de bonne source.

 

"Nous ne sommes pas ici en vacances, mais nous sommes là par volonté de nous mobiliser contre le néocolonialisme exogène et endogène. Parce qu'il n'y aurait pas l'impérialisme extérieur, s'il n'y avait pas eu une mauvaise gouvernance intérieure", a dit Kemi Seba, pour qui l'impérialisme doit dégager, pas par la violence, mais par l'intelligence.

 

Il appelle à l'union des sociétés civiles africaines à la base pour combattre la force des Occidentaux, ajoutant que pour cette bataille "nous avons peur de n'avoir pas accompli notre mission".

 

Samedi, lors d'un meeting, l'activiste a dit que ses adversaires politiques africains font les affaires de la France néocolonialiste et impérialiste, tout en leur demandant de rejoindre ceux qui sont en train de se battre pour que l’Afrique et les Africains soient respectés". L’impérialisme a toujours divisé les frères pour mieux les contrôler, mais cette fois-ci, l’Afrique sortira de leur piège", a-t-il dit.

 

Aux dirigeants africains, Kémi Séba leur demande "d’arrêter de trembler face à la France et l’impérialisme, d’arrêter d’avoir peur de mourir comme Sankara, car tôt ou tard, ils sont appelés à mourir un jour".

 

A son arrivée à l'aéroport international Modibo Keita Bamako-Sénou, Kemi Seba, activiste et essayiste franco-béninois, panafricaniste, avait été brièvement interpellé par la police malienne avant d'être relâché.

 

Il demande à la France de plier bagages avant qu’il ne soit trop tard. " Si les Français ne quittent pas le continent pacifiquement, ils partiront par la force", a averti l'activiste.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/INI/GABON2019

 

 

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