Les 82 migrants africains secourus au large de la Libye par l’Ocean Viking ont débarqué à Lampedusa

15 Septembre 2019

Bruxelles, Belgique, 15 septembre (Infosplusgabon) -  Le navire humanitaire Ocean Viking, avec 82 migrants africains à bord, secourus en pleine mer Méditerranée, au large de la Libye, a été autorisé à accoster à l’île de Lampedusa où les naufragés ont débarqué samedi, a-t-on appris de source officielle italienne.

Le ministre italien des Affaires étrangères Luigi di Maio, leader du mouvement anti-système M5S, a déclaré qu’un accord « ad-hoc » est intervenu entre six pays de l’Union européenne (France, Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne et Portugal) pour accueillir les rescapés.

On rappelle que tous les ports italiens étaient restés interdis à l’accostage des bateaux transportant de migrants secourus en mer par les ONG humanitaire, lorsque Matteo Salvini, chef de la Ligue du Nord (extrême droite) était ministre de l’Intérieur.

La nouvelle coalition gouvernementale italienne composée du parti démocratique (¨PD) et du M5S, s’est empressée de lever cette mesure contraire au droit maritime international.

Selon Médecins sans Frontière (MSF) qui a affrété le bateau battant pavillon norvégien, à bord de l’Ocean Viking se trouvaient 58 hommes, 16 femmes 17 mineurs et un enfants d’un an.

Auparavant, une femme enceinte et son mari ont été évacués par hélicoptère sur l’île de Malte.

L’accostage à Lampedusa été autorisé suite à l’accord ad-hoc entre six pays européens de les accueillir. Les dirigeants européens recherchent une solution pérenne pour le débarquement des migrants secourus en mer Méditerranée, mais la priorité actuelle des Européens porte sur le Brexit, dont on ne voit pas encore l’issue.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, qui a fixé au 31 octobre la date de sortie du Royaume Uni de l’UE, doit s’entretenir du sujet lundi au Luxembourg avec le président sortant de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier.

Cette rencontre aura lieu avant l’ouverture de la première session plénière du nouveau parlement européen à Strasbourg (France).

Les nouveaux eurodéputés devront approuver par vote le nouveau Parlement européen. Mais, déjà des voix se sont élevées parmi les députés européens pour ne pas voter pour la nouvelle institution, dirigée par l’Allemande Ursula von der Leyen à laquelle ces députés reprochent d’avoir créé un poste de commissaire en charge de « la protection du mode de vie européen », qui aura dans ses attributions l’Asile et la migration, et la protection des frontières.

Les débats seront houleux au sein de l’hémicycle du Parlement européen.

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