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Le président Kaboré plaide pour la promotion d'un nouvel équilibre écologique au Sahel à l'occasion de la 34ème Journée du CILSS

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Ouagadougou, Burkina Faso, 12 septembre (Infosplusgabon)- "Il est urgent de promouvoir un nouvel équilibre écologique au Sahel et en Afrique de l’Ouest", a déclaré, jeudi, à Ouagadougou, le chef de l'Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, en sa qualité de président en exercice du Comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).

 

"Il est urgent de promouvoir un nouvel équilibre écologique au Sahel et en Afrique de l’Ouest, à travers notamment la coordination et l’harmonisation des stratégies, le renforcement de la coopération scientifique et technique, la capitalisation des expériences, la diffusion des informations et le renforcement des capacités des différents acteurs", a notamment indiqué M. Kaboré à l’occasion de la 34ème Journée du CILSS.

 

"Accroître la productivité des terres par la promotion de solutions innovantes de lutte contre l’ensablement et la pollution des cours d’eau au Sahel et en Afrique de l’Ouest", est le thème retenu par la communauté sahélienne et ouest-africaine pour la commémoration de cette 34ème Journée du CILSS.

 

Pour M. Kaboré, le choix de ce thème traduit la volonté de mobiliser toutes les énergies pour faire face aux menaces majeures sur les ressources en eau dans l’espace du CILSS.

 

Il a rappelé que l’essentiel de l’irrigation agricole se fait dans cette région autour des grandes artères et bassins constitués principalement du fleuve Niger, du lac Tchad, du fleuve Sénégal, du bassin de la Volta et de la Comoé.

 

"Pour les populations de notre espace, ces cours d’eau représentent une immense richesse qui permet à des millions de personnes de vivre des activités de la pêche, de l’agriculture, du commerce et de l’industrie", a-t-il souligné.

 

Toutefois, a-t-il noté, le phénomène d'ensablement, les eaux usées et les déchets industriels qui y sont jetés, la propagation des plantes aquatiques envahissantes, ainsi qu’une pluviométrie globalement en baisse réduisent progressivement l’accès des agriculteurs aux ressources hydriques.

 

Les sécheresses climatiques récurrentes des trois dernières décennies et la forte pression démographique ont aussi induit une dégradation sans précédent de l'environnement des bassins.

 

"II apparaît ainsi clairement que, sans une concertation permanente entre l'ensemble des pays partageant les ressources communes des bassins, et une coordination efficace de leurs actions, le défi du développement socio-économique durable des populations riveraines sera très difficile à relever", a-t-il averti.

 

Pour lui, l’organisation de la Journée du CILSS offre une opportunité de réflexion sur ces phénomènes d’ensablement, d’envasement et de pollution des cours d’eau, et "nous interpelle quant aux défis à relever pour l’amélioration de la productivité agricole, par la conservation des eaux et des sols".

 

M. Kaboré a rappelé que cette journée se tient dans un contexte extrêmement difficile de vulnérabilité devenue structurelle et qui crée un terreau propice au développement de l’extrémisme violent, du terrorisme et des trafics illicites de tous genres.

 

"Ces défis majeurs mettent à mal la paix, la sécurité et la stabilité et compromettent dangereusement l’avenir de nos Etats", a-t-il prévenu, avant d’engager le CILSS, en synergie avec la CEDEAO, à conduire une large concertation avec toutes les autorités de bassins, afin de faire l’état des lieux des ressources partagées, et de soumettre aux Etats membres une proposition de politique régionale intégrée de gestion durable des ressources en eaux.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MPU/GABON2019

 

 

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