Bannière

[ Inscrivez-vous ]

Newsletter, Alertes

Gabon : poursuite du bras de fer entre Total Gabon et ses anciens cadres

Imprimer PDF

Gabon-Divers-Conflit entre Total  Gabon et ses anciens  cadres

LIBREVILLE, 6 septembre  (Infosplusgabon) - Indifférente depuis plusieurs  mois  face  aux  revendications de  ses anciens  salariés dont  la procédure de  départ  avait été  viciée,  Total  Gabon  collectionne des  conflits à  caractère sociaux  et  n’a  toujours pas  réagi  aux plaintes  déposées  par  des cadres mécontents  du  traitement qui  leur est  réservé, à  savoir  le non  versement  Intégral de  leurs  droits  à la  suite d’un plan de départs volontaires.

 

Après avoir bafoué les droits de plusieurs cadres, Total  Gabon est incapable de résoudre le contentieux qui l’oppose depuis 2 ans déjà  à ses anciens salariés.

Le désormais ex-directeur général  de  la  filiale du Groupe  Total a constamment procédé par l’esquive et le mépris des institutions gabonaises, préférant confier cet épineux dossier  à des collaborateurs carriéristes qui ne bercent qu’un rêve : l’expatriation  pour  laquelle  ils sont prêts à tout pour y parvenir.

D’après nos informations, Henri  Max  Ndong Nzue serait remplacé  à  la  tête de la  compagnie par un Français d’origine sénégalaise,  Stéphane Bassene, à qui reviendra  la lourde charge de  résoudre  l’épineux  problème  qui  opposait  son  prédécesseur  à des  anciens salariés mécontents.

De  toute évidence,  on peut dire que la « gabonisation des postes » à responsabilités chez Total Gabon a de beaux jours au sein de cette entreprise supposée gabonaise !. En d’autres termes, aucun Gabonais n’a été  trouvé pour succéder à Henri  Max  Ndong Nzue.

Récemment,  au  cours d’une  réunion tripartite entre les plaignants et les dirigeants de cette entreprise en présence de l’inspecteur principal du travail chargé du secteur pétrolier, des anomalies évidentes et choquantes ont été relevées dans le calcul des montants à verser aux anciens salariés, les deux parties s’étaient engagées à se mettre à la disposition de l’inspecteur du travail, fournir les éléments nécessaires pour faire avancer le dossier.

 

Nonobstant leur engagement ferme et après avoir désigné la personne ressource de Total Gabon, comme à son habitude, l’entreprise fait le mort, ne réagit pas aux demandes de l’inspecteur. Telle est la consigne laissée par le sieur Eric Nkoma qui a finalement obtenu son expatriation ; c’est la récompense pour cet esclavagiste de service, toujours soumis à la ”bonne cause”, pour l’intérêt supérieur de Total  Gabon  qui a toujours clamé la main droite sur le cœur qu’elle respecte les lois des pays qui l’accueille, à l’exception du Gabon, pays dont les gouvernants ne seraient ni exigeants, encore moins rigoureux.

Cet engagement, fort heureusement pris en présence du nouveau directeur des ressources humaines, un expatrié, qui a suivi quelque peu ahuri les échanges houleux entre les parties antagonistes sera forcément respecté.

Joints au  téléphone,  les anciens salariés disent ne pas se laisser intimider par leur ancien employeur, une société prédatrice qui s’est toujours comportée comme «Tintin au Congo».

« L’affaire se poursuivra jusqu’au paiement intégral de tous leurs droits, en commençant entre autres par l’indemnité de préavis que notre DRH des tropiques s’est gardé de ne pas verser aux partants, le calcul de leurs droits ayant été fait sur des bases volontairement fausses »,  déclare un ancien  salarié.

 

« Bien que nanti d’un bon  curriculum vitae Henri Max Ndong Nzué  laisse une impression plus que mitigée. Constamment soumis aux ordres de  Paris,  notamment    de Guy Maurice qui gérait au quotidien et à  distance Total  Gabon. Une   méthode à la fois rare et étrange depuis l’implantation au Gabon de cette entreprise pétrolière vielle de près de 90 ans déjà »,  poursuit  notre interlocuteur qui ajoute qu’ « au cours de ces dernières années, le  leadership de  Total  Gabon a  été écorné et  l’ancien  patron de  Total Gabon ( de 2015 à  ce  jour) avait  été chargé des basses besognes destinées  à  rabaisser cette société qui a constitué à tort ou à raison, la fierté de l’industrie pétrolière gabonaise malgré son manque de transparence sur plusieurs points notamment la fiscalité, la politique de développement durable, la gestion des ressources humaines, etc. ».

 

A  Total Gabon,  le copinage et le tribalisme/clanisme  seraient  légion dans la gestion des carrières.

Contrairement au Plan d’Adaptation des  Compétences et  d’Optimisation des  Effectifs (PACOE) 2017, mené en  parfaite  concertation avec  les partenaires  sociaux ,  celui de 2016, établi sur  la base du  volontariat pour des  collaborateurs âgés de  55 ans et  plus avait été  élargi à tous  les  employés sans concertation préalable.

Cependant,  stipule la lettre adressée au  ministre de tutelle,  certains  collaborateurs de  plus de  55 ans ont  choisi de  rester au sein de l’entreprise, c’est le cas de l’ancien directeur général-adjoint de  Total  Gabon, parti de l’entreprise plusieurs années après l’âge de 60 ans, en empochant un pactole d’un demi-milliard de francs CFA qui a échappé au fisc avec la complicité de l’entreprise.

 

Un dossier à rebondissements à suivre.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/ART/GABON2019

 

 

© Copyright Infosplusgabon

Qui est en ligne!

Nous avons 5201 invités en ligne

Publicité

Liaisons Représentées:
Bannière
Bannière

Newsflash