[ Inscrivez-vous ]
02 Septembre 2019
Libreville, Gabon, 2 septembre (Infosplusgabon) - Un séminaire de formation destiné aux éleveurs gabonais et axé sur le thème « La biosécurité dans les élevages » s’est achevé à Libreville, à la Zone industrielle d’Oloumi de Libreville, a-t-on constaté sur place ce samedi auprès des organisateurs.
Le vétérinaire-conseil de la Gabonaise de Chimie, société organisatrice de la dite rencontre, Sandrine Guindjoumbi, a expliqué aux participants que « la biosécurité est l’ensemble des mesures qui permettent d’éviter la propagation des microbes et des maladies avant et après le début de l’activité d’élevage ».
« La maîtrise de la biosécurité est une question de santé publique. Les microbes peuvent être transmis à l’homme qui consomme les animaux infectés. C’est le cas de la grippe aviaire ou de la maladie Ebola », a expliqué Madame Guindjoumbi.
Abordant les enjeux de développement et de commerce international, l’animatrice a demandé aux éleveurs de « produire en respectant les normes internationales, puisque l’accès au marché international obéit à certaines règles, notamment la vente des produits sains. Pour cela, les cheptels doivent être protégés ».
L’autre aspect abordé au cours de ce séminaire a été le maintien des bâtiments à un niveau acceptable d’hygiène.
‘Il faut assainir, nettoyer et désherber les abords des élevages. La distance entre deux bâtiments d’élevage de la même espèce doit être de 15 mètres (…) », a-t-elle recommandé.
Rappelons que dans son usage commun, la biosécurité se réfère à la protection de la santé par l'évitement de la maladie et désigne toutes les mesures visant à réduire le risque d’introduction et de propagation d’organismes pathogènes.
Dans un contexte où le risque d’apparition de maladies émergentes ou ré-émergentes existe (diarrhée épidémique porcine par exemple ou encore fièvre aphteuse), l’application rigoureuse de mesures strictes de biosécurité constitue dans bien des cas la solution la plus efficace pour prévenir l'introduction et la propagation des agents pathogènes.
FIN/INFOSPLUSGABON/ART/GABON2019
© Copyright Infosplusgabon