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Fayez al-Sarraj s'engage à ne pas laisser les groupes armés contrôler les rouages de l'Etat libyen

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Tripoli, Libye, 2 septembre (Infosplusgabon) - Le président du Conseil présidentiel du Gouvernement d'union nationale, Fayez al-Sarraj, a affirmé samedi qu'il ne permettra pas "aux groupes armés de prendre le contrôle des institutions de l'État et de répéter les erreurs du passé", assurant que le pays se trouvait "à un stade crucial, en proie à un conflit interne alimenté par la cupidité et les agendas extérieurs".

 

De violents affrontements armés opposent depuis le 4 avril dernier à la périphérie de Tripoli les forces de l'Armée nationale libyenne basée à l'est et dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, aux troupes de l'Armée loyale au Gouvernement d'union nationale présidé par Fayez al-Sarraj, siégeant dans la capitale libyenne et reconnu par la communauté internationale.

 

M. al-Sarraj a souligné qu'"à la lumière des résultats de ce conflit, l'identité et la forme de l'Etat seront formées, ou bien c'est un Etat civil, démocratique, stable et pluraliste, ou la Libye est soumise à un régime totalitaire, ce qui est inacceptable".

 

Le président du Conseil présidentiel, Fayez al-Sarraj, a tenu ces propos lors d'une réunion consultative avec "les élites et les acteurs politiques, culturels et sociaux pour formuler une vision nationale commune, permettant à la Libye de surmonter la crise actuelle", selon un communiqué publié dimanche par le service de presse du président du Conseil présidentiel.

 

M. al-Sarraj a appelé l'audience à "présenter ses vues et perceptions de solutions pratiques et logiques qui prennent en compte ce qui se passe aux niveaux régional et international", ajoutant: "Nous ne devons pas attendre les moules à l'étranger, mais nous devons être prêts pour notre projet national".

 

Il a rappelé "son initiative présentée en juin dernier, qui consiste à organiser un forum réunissant tous les Libyens dont les mains ne se sont pas souillées de sang ou qui ont commis des violations et des crimes de guerre, qui croient en l'Etat civil et rejettent la militarisation de l'Etat".

 

M. al-Sarraj a souligné que "ce forum ouvre la voie aux élections présidentielles et législatives", réitérant sa volonté "de vaincre l'agression et de traduire en Justice les responsables de graves violations du Droit pénal, afin que le sang des martyrs ne soit pas versé en vain".

 

Mi-juin, le président du Conseil présidentiel, Fayez al-Sarraj, a proposé une initiative politique de sortie de crise portant sur la tenue d'un forum inclusif libyo-libyen, en collaboration avec la Mission d'Appui des Nations unies en Libye (UNSMIL), devant déboucher sur le prise de dispositions sur une base constitutionnelle pour organiser des élections générales, d'ici fin 2019.

 

"Les participants issus de différentes écoles de pensée et politiques ont présenté des idées et des visions ayant enrichi le débat, marqué par la franchise et la transparence", a précisé la même source.

 

Dans l'impasse depuis l'opération militaire du 4 avril dernier contre Tripoli, le processus politique en Libye a été relancé dernièrement par un plan d'actions du Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Ghassan Salamé, qui a reçu l'approbation du Groupe des sept pays les plus industrialisés (G7).

 

Il s'agit de prolonger la trêve humanitaire pour en faire un cessez-le-feu permanent suivi de deux réunions: une au niveau local entre Libyens supervisé par l'Union africaine et l'ONU et l'autre par la G7 et dont les préparatifs commenceront à Paris en France et à Berlin en Allemagne.

 

Des sources diplomatiques occidentales pensent que cette réunion se tiendra fin septembre en marge des travaux de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/BIC/GABON2019

 

 

 

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