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Guinée : Tirs groupés de l'opposition sur le pouvoir

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Conakry, Guinée, 31  août (Infosplusgabon) - Les partis membres de l’opposition guinéenne et ceux de la mouvance présidentielle occupent constamment le terrain politique où chaque tendance affiche sa ferme détermination à défendre bec et ongle sa position sur l’entrée en vigueur ou non d'une nouvelle Constitution.

 

Au moment où l’opposition ne cesse de multiplier sa détermination, les partis de la mouvance sillonnent l’intérieur du pays pour défendre la mise en place d’une nouvelle Constitution.

 

L’universitaire et ancien ministre, Dr. Ousmane Kaba, remercié depuis longtemps par le président Alpha Condé, leader du Parti des démocrates pour l’espoir (PADES), a accueilli, vendredi soir, dans l’enceinte de son université, « Kofi Annan », les membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) qui ont, au cours d’une conférence de presse, réitéré leur détermination à empêcher toute modification de Constitution.

 

L’ancien ministre sous la transition militaire, en 2008, Abdourahman Sano, actuel leader de la société civile et coordinateur général du FNDC, a dit que le second et dernier mandat du président Alpha Condé prendra fin en 2020.

 

Au lieu de faire de la promotion d’une nouvelle constitution, a-t-il poursuivi, le gouvernement doit faire des efforts pour assurer le bien-être des populations qui, selon lui, manquent de tout pour leur mieux-être, à cause de «la mal gouvernance».

 

 

 

Il a annoncé la mise en place des stratégies, notamment la répression "des démagogues" qui appellent à un changement de Constitution.

 

 

 

Pour sa part, l’ancien Premier ministre (1996-1999), Sidya Touré, et ex-Haut représentant du président Alpha Condé, a indiqué qu’il n’y a pas de gouvernement dans le pays à cause de l’état des infrastructures.

 

 

 

Le leader de l’Union des forces républicaines (UFR), qui ne cesse de répéter qu’il sera le prochain président guinéen élu en 2020, a assuré qu’il n’y aura pas de référendum en Guinée.

 

 

 

Il a invité le président Condé à exposer son bilan de dix années de gestion afin que la population choisisse entre le référendum et l'alternance en 2020.

 

 

 

Lors d’un conseil hebdomadaire des ministres, tenu en juin, le président Condé avait donné un avis favorable à un référendum dans la perspective de changer de Constitution.

 

 

 

Il avait confié à la presse sénégalaise, venue le rencontrer à Conakry, qu'il serait candidat à sa propre succession, s'il y a une nouvelle Constitution.

 

 

L’Article 27 de la Constitution rappelle que le président de la République est élu au suffrage universel direct ; la durée de son mandat est de 5 ans, renouvelable une fois. En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.

 

 

Et l’article 152 souligne que l’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au président de la République et aux députés. Pour être pris en considération, le projet ou la proposition de révision est adopté par l’Assemblée nationale, à la majorité simple de ses membres.

 

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/BIC/GABON2019

 

 

 

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