[ Inscrivez-vous ]
31 Août 2019
LIBREVILLE, 31 août (Infosplusgabon) - Un séminaire de formation destiné aux éleveurs gabonais et axé sur le thème « La biosécurité dans les élevages » a été organisé jeudi au siège de la Gabonaise de Chimie, sis à la zone industrielle d’Oloumi.
Le vétérinaire-conseil de la Gabonaise de Chimie, société organisatrice de la dite rencontre, Sandrine Guindjoumbi, a expliqué aux participants que « la biosécurité est l’ensemble des mesures qui permettent d’éviter la propagation des microbes et des maladies avant et après le début de l’activité d’élevage ».
« La maîtrise de la biosécurité est une question de santé publique. Les microbes peuvent être transmis à l’homme qui consomme les animaux infectés. C’est le cas de la grippe aviaire ou de la maladie Ebola », a expliqué Madame Guindjoumbi.
Abordant les enjeux de développement et de commerce international, l’animatrice a demandé aux éleveurs de « produire en respectant les normes internationales, puisque l’accès au marché international obéit à certaines règles, notamment la vente des produits sains. Pour cela, les cheptels doivent être protégés ».
L’autre aspect abordé au cours de ce séminaire a été le maintien des bâtiments à un niveau acceptable d’hygiène.
"Il faut assainir, nettoyer et désherber les abords des élevages. La distance entre deux bâtiments d’élevage de la même espèce doit être de 15 mètres (…) », a-t-elle recommandé.
Rappelons que dans son usage commun, la biosécurité se réfère à la protection de la santé par l'évitement de la maladie et désigne toutes les mesures visant à réduire le risque d’introduction et de propagation d’organismes pathogènes.
Dans un contexte où le risque d’apparition de maladies émergentes ou ré-émergentes existe (diarrhée épidémique porcine par exemple ou encore fièvre aphteuse), l’application rigoureuse de mesures strictes de biosécurité constitue dans bien des cas la solution la plus efficace pour prévenir l'introduction et la propagation des agents pathogènes.
Aussi recommande-t-on de désinfecter souvent tout le matériel et les lieux de travail dans un élevage afin d’éviter l’intrusion de reptiles, de rats, souris, etc. car ils sont également des vecteurs de maladies.
Enfin, les vaccins et le suivi de santé sans interruption des animaux est source d’une production saine.
Le Gabon qui n'est pas un pays de tradition agricole ou d'élevage, s'est lancé depuis 2009 dans la diversification de son économie avec notamment la volonté du gouvernement de réduire les importations alimentaires.
Rendez-vous a été pris fin septembre pour le prochain séminaire de formation dans la commune d’Akanda.
FIN/INFOSPLUSGABON/BIC/GABON2019
© Copyright Infosplusgabon