France : Les attentats du 13 novembre en France s’invitent à la Cop21

01 Décembre 2015

LIBREVILLE, 1^er  décembre (Infosplusgabon) -   Les attentats survenus le 13 novembre dernier dans plusieurs endroits de la France se sont invités à l’ouverture de la 21ème Conférence des parties à la convention des Nations unies contre le changement climatique (COP21) démarrée ce lundi à Paris.

 A l’ouverture de cette conférence mondiale sur le climat, le président français François Hollande a déclaré : "Aujourd’hui, la France accueille le monde entier. 150 chefs d’Etat et de gouvernements et des milliers de délégués venus de tous les continents.  Jamais une conférence n’avait accueilli autant d’autorités venues d’autant de pays. Jamais  l’enjeu d’une réunion internationale n’avait été aussi élevé puisqu’il s’agit de l’avenir de la planète, l’avenir de la vie.  Et pourtant, il y a deux semaines, c’est la mort que semait un groupe de fanatiques dans les  rues de Paris". 

 Exprimant la reconnaissance du peuple français pour toutes les marques de soutien qui ont afflué du monde entier depuis cette date, le président français souligne que "Les évènements tragiques nous affligent, mais plus encore nous obligent. Ils nous forcent à nous concentrer sur l’essentiel".

  Faisant une analogie entre les attentats du 13 novembre et l’objet de la Conférence, le président français déclare : "Je n’oppose pas la lutte contre le terrorisme et la lutte contre le réchauffement climatique. Ce sont deux grands défis mondiaux que nous devons relever. Parce que nous devons laisser à nos enfants plus qu’un monde libéré de la terreur. Nous leur devons une planète préservée des catastrophes".

  Il souligne que 2015 a été l’année de tous les records : record de température, record  de concentration de CO2 dans l’atmosphère, record du nombre d’évènements climatiques extrêmes, sécheresses,  inondations, cyclones, fonte des glaces, hausse du niveau de la mer, acidification des océans.  

 Les victimes de ces phénomènes se comptent par millions, et les dommages matériels par  milliards et aucun pays, aucune région n’est à l’abri des effets du dérèglement climatique causé par les activités humaines.

  "Comment accepter que ce soit les pays les plus pauvres, ceux qui émettent le moins de gaz à effet de serre qui soient les plus vulnérables", a-t-il martelé, invitant ses pairs à agir au nom de la justice climatique.

   Pour mieux porter la voix de l’Afrique à cette conférence qui prend fin le 11 décembre, le programme "ClimDev Afrique", une initiative panafricaine destinée à assurer une base solide de la réponse de l'Afrique aux changements climatiques, a installé "Le pavillon de l’Afrique".

  Ce pavillon vise, entre autres, à offrir un forum de discussions et de débats qui situe les enjeux et sujets pertinents du changement climatique pour l’Afrique dans un contexte plus large du développement durable du continent, et à offrir une plateforme pour améliorer davantage la réflexion et le débat critique sur les liens entre les informations et connaissances disponibles, les services techniques et les orientations politiques sur le changement climatique en Afrique.

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