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Gabon : Arnauld Engandji coopté patron par intérim de la GOC
14 Octobre 2015
Gabon-Economie-Pétrole-Changement provisoire de management à la GOC
LIBREVILLE, 14 octobre (Infosplusgabon) – Arnauld Engandji, ancien leader du puissant syndicat dénommé Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) devenu en 2013 le conseiller spécial du président Ali Bongo Ondimba, a été copté directeur général temporaire de Gabon Oil Company ( GOC) en remplacement de Serge Toulekima, en poste depuis juin 2011.
Selon diverses sources, M. Toulekima aurai refusé que l’Etat gabonais diligente un audit technique et financier en avril dernier. Ainsi, le Conseil d’Administration de la GOC a-t-il décidé, en accord avec le ministre u pétrole, de relever de ses fonctions le directeur général de la GOC de même que ses adjoints, le temps qu’une enquête soit opérée.
L’ancien puissant syndicaliste, Arnauld Engandji, un ancien cadre de Shell Gabon qui est au fait des truchements, avait quitté l’ONEP en raison, notamment de sa ligne trop dure à l’égard du gouvernement. L’on se souvient du calvaire subi par les automobiliste au plus fort d’une grève soutenue dans la distribution des produits pétrolier et en particulier de ses positions rigides lors des négociations qui avaient mis en exergue un certain laxisme et un manque de parole de la part du gouvernement gabonais…
La nomination d’Engandji à la tête de la GOC rime avec « un savon qui glisse dans la baignoire ». Il est attendu au tournant car il aura fort à faire au point d’égratigner ses positions pures et dures en matière de négociation.
A la GOC, la situation financière n’est guère reluisante et le nouveau patron par intérim dispose, si l’on en croit la situation économique actuelle de la société, d’un degré de manœuvre oh combien réduit.
En avril 2011, le secteur pétrolier gabonais avait été paralysé et la production pétrolière arrêtée.
"Nous pouvons confirmer ce soir que toute la production est arrêtée", avait déclaré Arnaud Engandji, alors porte-parole de l'Organisation nationale des employés du pétrole (Onep).
Le syndicat ONEP, qui représente 4.000 des 5.000 salariés du secteur pétrolier, avait appelé à cesser le travail après la rupture des négociations sur l'embauche de personnel gabonais.
Le Français Total et l'Anglo-néerlandais Shell, les deux compagnies étrangères importantes du pays avaient été contraintes d’arrêter leurs activités d’où un manque à gagner considérable dans les caisses de l’Etat.
Septième producteur africain, les réserves pétrolières du Gabon déclinent depuis 1997. La production était passée à 370.000 barils par jour, rappelle-t-on.
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