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Gabon : L’AGOA, une plateforme pour stimuler la croissance dans un contexte d’économie libérale

Afrique-USA-Economie-Réunion AGOA de Libreville

LIBREVILLE, 27 août (Infosplusgabon) -  Libreville abrite depuis  mercredi la  14e  édition du  forum  AGOA (African Growth and Opportunity Act) qui  regroupe les acteurs économiques de  plusieurs pays et en  particulier ceux  de l’Afrique  centrale avec  pour  principal  objectif de s’accaparer  les rênes de la  croissance et  diversifier leurs  économies. Plusieurs  pays africains sont  membres de  l’AGOA  depuis 2000  mais  nombreux sont  ceux  qui ne  disposent  pas encore des  ingrédients nécessaires  pour  s’affirmer économiquement au sein de l’AGOA.

 

 

 Pourtant,  la  Côte  d’Ivoire qui a  intégré  la  marché  AGOA seulement en 2012 fait partie des  pays qui  ont commencé à  tirer  les bénéfices de  cette  loi américaine du marché.

 En mai 2000, le congrès américain avait adopté la loi connue sous le nom "African Growth and Opportunity Act" (AGOA).  Le but de cette loi est de soutenir l'économie des pays africains en leur facilitant l'accès au marché américain s'ils suivent les principes de l'économie libérale.

 La loi sur l’application de l’AGOA avait  été signée par le Président Bill Clinton en mai 2000 dans le but d’étendre le commerce et l’investis­sement américains avec l’Afrique subsaharienne, stimulant ainsi la croissance économique.   L’AGOA encourage l’intégration économique en facilitant l’intégration de l’Afrique subsaharienne dans l’économie mondiale.

 La réunion AGOA  de Libreville suscite un  intérêt pour les Américains et les Africains. Les pays africains ayant ainsi la possibilité de s'affirmer progressivement sur la scène mondiale en entrant dans la Mondialisation, et les États Unis bénéficiant ainsi d'une nouvelle source d'approvisionnement, notamment en pétrole.

 Rappelons que le  président  Barack Obama  a accepté  l’extension de l’AGOA  (African Growth and opportunity act) jusqu’à fin septembre 2025.  

Cette prolongation a été très attendue par les opérateurs des entreprises franches après le retour de Madagascar dans la liste des pays africains bénéficiant des avantages offerts dans le cadre de cette loi.

 Sur  le  marché américain,  il est  possible aux   opérateurs  africains  d’ exporter plus de 7 000 lignes de produits vers les États-Unis tels que la vannerie, les épices, les huiles essentielles, le café, le thé, la vanille, le cacao, les pierres précieuses et les métaux,  rappelle-t-on.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/PBN/GABON2015

 

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