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COP21 : Quatre autres pays africains précisent leur stratégie pour lutter contre le dérèglement climatique
27 Août 2015
Afrique-Environnement-Changement Climatique
LIBREVILLE, 27 août (Infosplusgabon) - Paris, la capitale française, abritera du 30 novembre au 13 décembre la Conférence sur le climat. La République Démocratique du Congo (RDC), Djibouti, le Kenya et le Bénin ont à leur tour promis de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Désormais, sept pays africains dont le Gabon ont décidé d’agir.
L’Afrique sera présente à Paris lors de la 21e Conférence sur le climat. En effet, ce grand rendez-vous est présenté comme la conférence « de la dernière chance ».
Certains pays africains qui ne souhaitent pas subir, sont résolus de s’adapter tout en inventant une vie au quotidien Ils affûtent leur stratégie et seront parmi les délégations de 195 pays qui seront présentes à Paris pour tenter d’arracher un accord international sur le climat.
De leurs côtés, les États devraient présenter leur copie sur les engagements qu’ils sont prêts à consentir. Selon le site de la conférence « 56 pays responsables de plus 60,3 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales se sont d’ores et déjà engagés ».
Le Gabon parmi les trois premiers pays africains à avoir rendu leur copie
Parmi eux, sept pays africains. La RDC, Djibouti, le Kenya et le Bénin rejoignent ainsi le Maroc, le Gabon, et l’Éthiopie, les trois premiers États du continent à avoir rendu leur copie.
Selon le site Vivafrik, les conclusions déposées par le Kenya indiquent que Nairobi s’est engagé à réduire de 30% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Un engagement pris au regard de la « vulnérabilité climatique » ajoutant que « L’économie est très dépendante de secteurs sensibles au climat tels que l’agriculture, l’énergie et le tourisme ».
Le Kenya chiffre son plan à 40 milliards de dollars. Une somme que Nairobi ne pourra pas débourser seul. « Ceci est conditionné par le soutien international », a ainsi prévenu le pays.
Le Bénin quant à lui, mise sur la reforestation. Ainsi il s’est engagé à éviter l’émission de 120 Méga-tonnes équivalent dioxyde de carbone. Le pays a par ailleurs pris des engagements pour accroître sa reforestation et ainsi séquestrer 163 Méga-tonnes équivalent dioxyde de carbone sur la même période.
Faisant état des difficultés rencontrées, le Bénin affirme qu’il ne pourra financer seul ce projet. Si le pays mettra deux milliards de dollars sur la table, il lui faudra en trouver 28 autres pour tenir son engagement. Ce que justifie le document en soulignant la « responsabilité très négligeable (du pays) dans le réchauffement climatique » et « son appartenance aux groupes des Pays les moins avancés (PMA) ».
Le Congo, pour sa part, insiste sur la faiblesse de ses émissions et sur son rôle de « puits net de carbone ». « Malgré cela, la RDC propose de mettre en œuvre des actions d’atténuation de façon à réduire ses émissions de 17% » d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif, la République démocratique du Congo demande une aide de 21 milliards de dollars.
« La République de Djibouti s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre en 2030 de 40% », a fait savoir mi-août le pays. Pour y parvenir, Djibouti mise sur le développement des énergies renouvelables, mais aussi sur l’importation d’énergie en provenance de l’Éthiopie voisine.
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