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Gabon : La Smag, leader du secteur de l’alimentation animale et de l’élevage industriel
12 Août 2015
Gabon-Economie-Alimentation animale
LIBREVILLE, 12 août (Infosplusgabon) - La Société meunière et avicole du Gabon (SMAG), depuis 1969, est pionnière dans la fabrication de l’alimentation animale et de l’élevage industrielles au Gabon. Elle poursuit son combat de se maintenir au rang de leader.
Pour son directeur-général, Jacques Collignon, la bonne qualité de ses produits, est vérifiée par la collaboration entre les zootechniciens et les nutritionnistes du groupe SOMDIAA et ceux de sa société qui fabriquent les aliments animaliers composés pour l’essentiel de lipides, glucides, concentrés minéraux, azotés et vitaminés, sous la marque « Energie Plus ».
La Smag, pour relever les défis du moment, a diversifié ses activités avec l’élevage et la vente. Elle accompagne aussi les fermiers dans le conseil, l’assistance, la formation professionnelle et le suivi sanitaire, poursuivant ainsi sa démarche de soutien à la professionnalisation de la filière élevage. Elle ambitionne de créer un réseau de distribution de l’aliment animal pour couvrir tout le territoire à travers les grossistes. Une demande très forte s’exprime dans ce sens et un réel potentiel en production des aliments de bétails, doit suivre, d’où l’effort entrepris en 2014, par la société avicole qui a produit 28 000 tonnes d’aliments animal et avoue qu’elle peut en faire davantage.
En outre, le défi de professionnaliser la filière est un enjeu de taille pour la Smag. Cet objectif vise à structurer ses activités en vue de rendre le secteur performant. Ainsi, les responsables ont-ils demandé aux éleveurs de se regrouper en coopérative, pour mutualiser les moyens d’approvisionnement et se partager les charges.
L’autre pilier du challenge, est la formation, reconnaissant que le métier d’éleveur est effectivement très technique, la Smag a recruté un responsable technico-commercial, en charge de l’encadrement technique et de la formation des éleveurs. Cette démarche, plus que nécessaire à un pays, dépendant à plus de la moitié de ses besoins en denrées alimentaires, aura pour but d’encourager la production locale, par la formation à l’usage des aliments qui pose un sérieux problème de rentabilité des unités des petits éleveurs.
A cette préoccupation, Jacques Collignon répond : « Sur chaque type d’aliments, nous collons des étiquettes avec des indications précises relatives à l’utilisation du produit à respecter, sa date de péremption et la composition nutritionnelle des aliments. Si un éleveur donne une quantité supérieure à celle exigée ou conseillée, la poulette au lieu de se développer en 30 semaines, arrivera en maturité en 40 semaines et l’éleveur aura perdu 10 semaines de ponte ».
Des compléments minéraux et vitaminés
Les aliments des poussins, des poulettes, des poules de la ponte et des porcs sont produits à base des matières premières naturelles, complétés par des coproduits que sont : le son, les tourteaux de soja, de palmiste, des drèches de brasseries auxquels sont ajoutés des compléments minéraux et vitaminés et un certain nombre de vitamines A, B, C, D, E. Les dosages des matières premières et des compléments sont contrôlés et rigoureux.
Concernant l’ajout du maïs, le directeur général de la Smag l’exclut de la composition des aliments pour la simple raison que le maïs engraisse la poule pondeuse au lieu de la faire pondre davantage. Pour arriver à faire des produits de qualité, il faut un grand équilibre entre la teneur en protéine, lipide et la valeur énergétique.
Cependant, la Smag utilise le maïs comme parentaux génétiquement purs importé pour produire les poussins qu’elle commercialise. Ce sont des parentaux de souches génétiques stables dénommés ISA Brown, spécialement pour la ponte en milieu tropical et résistances aux maladies. Car ; ce qui intéresse l’éleveur, ce sont les femelles et non les mâles : « c’est dans ce cadre que les généticiens préconise d’augmenter le taux de fécondité et de produire plus de femelles, d’ajouter du maïs dans l’alimentation des parentaux pour améliorer la fécondité » précise le directeur général, Jacques Collignon. ( Source / Economie Gabon)
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