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France : Paris ouvre une information judiciaire à l’encontre de Maixent Accrombessi (AFP)

France- Divers-Justice- Information judiciaire  ouverte à  l’encontre de Maixent Accrombessi

  LIBREVILLE, 9 août (Infosplusgabon) – Une information judiciaire a été ouverte  vendredi à Paris, contre Maixent Accrombessi, le directeur de cabinet d'Ali Bongo, qui avait  regagné  le Gabon après une   courte  garde à  vue à  Nanterre,  dans  la banlieue  parisienne. « Le juge d'instruction va sans doute le convoquer. On verra s'il vient ou pas », a relevé une source proche du dossier.

 

 

Selon Ouest-France  qui  reprend  un article de l’AFP, la  justice  française  voudrait  savoir si M. Accrombessi a perçu illégalement de l'argent d’une société française,  le  Groupe  Marck, spécialisé dans la fabrication d'uniformes militaires,   en échange de l'attribution fin 2005 d'un marché public de sept millions d'euros au Gabon.

  Les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) enquêtent sur différents virements, l'un d'environ 300 000 euros et six d'un montant total avoisinant les deux millions d'euros, émis par le groupe Marck sur des comptes appartenant à des sociétés gérées par des proches de M. Accrombessi ou par lui-même.

 « Je suis à la disposition de la justice française dans les formes qui respectent la souveraineté du Gabon et le droit des personnes », a commenté Maixent Accrombessi sur Facebook.

 L'information judiciaire a été ouverte pour « corruption active et passive d'agents publics étrangers, abus de bien sociaux, blanchiment et recel de ces délits, faux et usage de faux », a précisé la source, confirmant une information de RFI et du Monde. Elle vise Maixent Accrombessi et Philippe Belin, président du groupe Marck, spécialisé dans la fabrication d'uniformes militaires.

 M. Accrombessi  avait été interpellé lundi matin à Roissy et relâché quelques heures plus tard. L'ambassade du Gabon en France avait fait entre-temps parvenir au Quai d'Orsay une lettre attestant qu'il était en « mission spéciale » et donc protégé par l'immunité diplomatique. Sa garde à vue avait été levée.

 Cette affaire ne « renvoie pas une bonne image de la présidence à l'opinion publique », a estimé Jean Eyéghé Ndong, vice-président de l'Union nationale, appelant sur RFI le président de la République à « en tirer les conséquences ». (Source  AFP et Ouest  France).

 

 FIN/INFOSPLUSGABON/OPM/GABON2015

 

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