Congo : La société Cgcoc group pourrait construire des parcs industriels

29 Juillet 2015

 Congo-Economie-Développement de  parcs  industriels

LIBREVILLE, 29 juillet (Infosplusgabon) –  Une délégation chinoise de la société Cgcoc group, spécialisée dans la conception, le suivi et le financement des grands projets de développement et vision de l’investissement, qui séjourne actuellement au Congo, envisage de construire des parcs industriels dans le pays, a déclaré son superviseur de marketing, Li Zhi, à l’issue d’un entretien avec le ministre congolais chargé des Zones économiques spéciales (Zes), Alain Akouala Atipault. 

 L’objectif de cet entretien est de présenter les contours du grand projet destiné aux quatre Zones économiques spéciales, notamment de: Oyo, Ollombo, Ouesso, au nord du pays, Brazzaville (la capitale) et Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du Congo, au sud et à faire le point sur leur partenariat sur les conditions d’exécution et de financement de cet ambitieux projet.

‘’Nous avons beaucoup d’expérience dans la réalisation de ce type de projet. Tous les parcs industriels dont celui de l’Ethiopie que nous avons construit, ont été réalisés et financés par les banques chinoises. C’est pourquoi nous avons invité le ministre Akouala Atipault à visiter le parc industriel que nous avons construit en Ethiopie avant de nous engager au Congo’’, a déclaré Li Zhi.

 Ce projet des parcs industriels cible essentiellement les Zones économiques, où seront érigées des entreprises basées sur les énergies renouvelables, la logistique, les transports, la métallurgie, le secteur du bois, les plastiques, le raffinage de pétrole, les produits chimiques, des sites touristiques…

Le ministre Akouala Atipault insiste sur le fait que ces projets pourront créer des opportunités d’emplois et contribuer à la diversification de l’économie congolaise. ‘’A Brazzaville, ils vont générer quelque 21.000 emplois à l’horizon 2020, plus de 70.000 d’ici 2030 à Pointe-Noire et plusieurs milliers d’embauches à Ouesso, Oyo et Ollombo.

 Les Zones économiques spéciales vont diversifier notre économie, soit 40 pour cent du Produit intérieur brut (Pib).

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