Afrique du Sud : La tension monte contre les services de taxi Uber

08 Juillet 2015

LIBREVILLE, 8 juillet (Infosplusgabon) -   L'Afrique du Sud est devenue le dernier pays où le service de taxi Uber provoque des divisions dans ce pays doté d'une industrie de transports de plusieurs millions de dollars.

 Le service en ligne de covoiturage de transport public est abordable et plus efficace, mais exaspère les services de taxi existants, à tel point qu'il a été interdit ou limité en France, en Allemagne et en Italie.

 Au Cap et à Johannesbourg, les corporations de taxis protestent que le service Uber les marginalise, car ils ne sont pas régis par les règlements en vigueur dans le secteur des transports tels que la couverture d'assurance et la formation des conducteurs.

  La société américaine, basée à San Francisco, a confirmé être entrée en contact avec la police pour déployer les forces de sécurité pour empêcher l'intimidation par des chauffeurs de taxis dont les tarifs sont calculés au compteur à Johannesbourg, suite à des rumeurs indiquant qu'un chauffeur d'Uber avait reçu une menace la semaine dernière avec un pistolet.

  La porte-parole d'Uber Africa, Samantha Allenberg, a annoncé que la société était en négociations avec les chauffeurs de taxis au compteur pour trouver un moyen de collaborer avec eux.

 Les chauffeurs de taxi sont intransigeants sur le fait qu'Uber devrait adhérer au Conseil des taxis et se conformer aux lois régissant les chauffeurs de taxis locaux.

  Au Cap, la société se plaint que 200 voitures avaient été saisies parce que les chauffeurs du service ne disposaient pas des permis nécessaires pour les chauffeurs de taxis au compteur. Cependant le Premier ministre du Cap occidental, Helen Zille, soutient le service Uber, indiquant qu'il est abordable et efficace.

 Les services Uber sont actuellement disponibles dans 58 pays et 300 villes à travers le monde.(Source  PANA).

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