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L'OCDE a publié aujourd'hui les principales conclusions de son rapport Politiques agricoles

LIBREVILLE, 7  juillet (Infosplusgabon) -  L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)  a publié  lundi  les principales conclusions de son rapport Politiques agricoles: suivi et évaluation 2015, la source unique et à jour des estimations du soutien à l’agriculture dans la zone OCDE, selon  un  communiqué  adressé à la  rédaction d’Infosplusgabon.

 

L'organisation (OCDE, en anglais Organisation for Economic Co-operation and Development, OECD)  a  une   vocation  internationale d’études économiques, dont les pays membres — des pays développés pour la plupart — ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché. Elle joue essentiellement un rôle d’assemblée consultative.

 Le niveau du soutien dans les économies émergentes converge avec celui des pays de l’OCDE

 Le niveau du soutien apporté aux producteurs agricoles dans les économies émergentes se rapproche de celui que l’on observe dans les pays de l’OCDE. Globalement, alors qu’elles taxaient leur agriculture dans les années 90, les économies émergentes lui apportent désormais un soutien notable.

 Parallèlement, le soutien très élevé dispensé par le passé dans la zone OCDE diminue en moyenne. Ces dernières années, dans certaines grandes économies émergentes, le niveau du soutien moyen a commencé à rattraper celui qu’affichent les pays de l’OCDE. Dans l’ensemble des 49 pays étudiés, 18 % des recettes agricoles brutes provenaient en 2014 de politiques publiques bénéficiant aux agriculteurs.

 Au total, sur la période 2012‑14, les pays étudiés ont transféré en moyenne 601 milliards USD (450 milliards EUR) par an aux producteurs agricoles, d’après l’estimation du soutien aux producteurs (ESP) calculée par l’OCDE, et ils ont consacré en plus 135 milliards USD (103 milliards EUR) aux services d’intérêt général utiles au fonctionnement du secteur dans son ensemble.

 Rappelons que les  économies émergentes sont l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, la Colombie, l’Indonésie, le Kazakhstan, la Russie et l’Ukraine.

 Le rapport de l’OCDE décrit les évolutions les plus récentes de la politique agricole et donne les dernières estimations en date du niveau du soutien dans tous les pays de l’OCDE et dans certaines économies émergentes qui jouent un rôle prédominant sur les marchés agroalimentaires, telles que l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Indonésie, la Russie, etc.

 Il montre que, dans l’ensemble de la zone OCDE, les instruments d’action tels que le soutien des prix du marché et les subventions aux intrants cèdent peu à peu du terrain aux mesures qui n’influencent pas directement les décisions de production des exploitants.

 Plus ou moins franche et rapide, cette évolution est particulièrement lente dans le groupe des pays où le soutien et la protection atteignent le niveau le plus élevé. Parallèlement, on observe une tendance inverse dans certaines économies émergentes, qui recourent de plus en plus aux mesures de soutien liées aux prix et à la production. Dans l’ensemble des 49 pays étudiés, 67 % du soutien aux agriculteurs sont liés directement aux prix, au volume de production ou à l’utilisation d’intrants sans contraintes.

 Dans son rapport, l’OCDE recommande aux pays de commencer à consacrer davantage d’efforts aux problèmes que pose à long terme l’amélioration de la performance de l’agriculture en matière de productivité et de durabilité.

 Les décideurs publics devraient en premier lieu chercher à anticiper l’avenir, pour aider le secteur à faire face aux multiples difficultés qui l’attendent.

 Globalement, l’agriculture devra produire plus de produits alimentaires pour une population croissante et plus riche, souhaitant diversifier son alimentation ; contribuer à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté dans beaucoup de pays en développement ; rivaliser avec d’autres activités pour obtenir une partie des ressources naturelles finies (sols et eau) ; et participer à la préservation de la biodiversité et de la qualité des sols et de l’eau, à la restauration d’écosystèmes fragiles, à l’adaptation au changement climatique et à l’atténuation de celui‑ci.

 Dans de nombreux cas, améliorer la capacité du secteur agricole à atteindre ces objectifs et à réaliser son potentiel économique dans son intégralité nécessitera de modifier le cadre d’action général où s’inscrit son activité, de manière à attirer des ressources financières et humaines et à favoriser l’innovation.

 Dans la plupart des pays, il sera plus efficace d’adopter une approche globale, afin d’améliorer la concordance avec les autres politiques (macroéconomique, commerciale, sociale et environnementale) et de réduire les obstacles à l’ajustement structurel, que de corriger à la marge la politique agricole existante.

 Il est possible d’en savoir plus  (en anglais)  sur les  politiques agricoles: suivi et évaluation 2015, à  travers  le  lien :  http://www.oecd.org/agriculture/monitoring-and-evaluation.htm

 

FIN/INFOSPLUSGABON/SIS/GABON2015

 

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