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USA: La ville américaine de Boston joue son avenir pour les Jeux d’été 2024
01 Juillet 2015
LIBREVILLE, 1er juillet (Infosplusgabon) - Cette semaine est décisive pour la candidature de Boston aux Jeux d’été de 2024. En moins de 48 heures, le projet olympique américain joue une partie de son avenir. Le lundi 29 juin, l’équipe de Boston a présenté les détails de son dispositif de candidature. Le mardi 30 juin, en Californie, une réunion du conseil d’administration de l’USOC, le comité olympique américain, doit se pencher sur le cas Boston 2024. Et discuter, dit-on, de la pertinence de poursuivre l’aventure.
Steve Pagliuca, le nouveau patron de Boston 2024, l’a présenté lundi matin. Une version baptisée « 2.0 », destinée à mettre des noms, des lieux et surtout des chiffres sur les zones d’ombre du dispositif. Avec un objectif clairement affiché: rassurer l’opinion publique, jusque-là majoritairement hostile, sur le coût des Jeux de 2024. Et s’assurer, surtout, un résultat positif au référendum prévu à l’automne prochain sur la candidature de la capitale du Massachusetts.
Dans cette version revisitée, le projet de Boston devrait coûter 4,595 milliards de dollars, pour une estimation de 4,805 milliards de recettes. Le calcul est simple: hors construction du village des athlètes, financée selon Steve Pagliuca par des partenaires exclusivement privés, l’opération olympique dégagerait un excédent de 210 millions de dollars.
Steve Pagliuca a joué la carte de la transparence. Il a dévoilé tous ses chiffres, certain de son effet. Ainsi a-t-on appris que le stade olympique, un équipement provisoire, coûterait 176 millions de dollars, le village des athlètes 90 millions, les autres sites de compétition 754 millions et qu’il faudrait prévoir 132 millions de dollars pour louer certaines installations, pour l’essentiel situées sur les campus des célèbres universités de l’état.
Sur le papier, rien d’extravagant. Steve Pagliuca l’a répété à la façon d’un bateleur: les Jeux constituent une « opportunité de développement économique historique qu’on pourrait ne plus voir ». Il a assuré que « ces opportunités iraient bien au-delà de la période de trois semaines durant laquelle Boston sera au centre de l’attention ». Il a martelé qu’il n’existe « aucun autre projet avec ce niveau d’investissement, de créations d’emplois et de recettes générées sur une période comparable. » (Avec Francsjeux)
FIN/INFOSPLUSGABON/APM/GABON 2015
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