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Afrique: François Hollande attendu au Cameroun sur fond de mécontentement

LIBREVILLE, 17  juin (Infosplusgabon) -  Le président français  François  Hollande  est attendu  début  juillet à Yaoundé, au Cameroun,  dans  un  contexte  de  mécontentement populaire,  d’insécurité avec  l’avancée  des  exactions de la  secte  Boko  Haram.  Dans  les  milieux  politiques camerounais,  le déplacement du numéro Un  français  pourrait apporter à Paul  Biya une  caution  pour  se  représenter  à  l’élection  présidentielle  de 2018.

 

La  ville de Yaoundé depuis Jacques Chirac en janvier 2001 n'a accueilli aucun locataire de l'Elysée. Les visites en France du couple présidentiel sont réduites à la portion congrue de la  visite de travail, jamais le Graal de la visite d'Etat,  écrit la presse locale.  Le Cameroun est un Etat laïque  composé d’environ  70 % de Chrétiens.  En ce qui concerne les langues officielles, le français (environ 80% de la population est francophone) et l'anglais (parlé dans deux subdivisions administratives limitrophes du Nigeria anglophone) sont les deux langues de l'administration.

 

Muhammadu Buhari  du Nigeria envisage de se rendre  aussi à  Yaoundé

 

Le  président du  Nigeria Muhammadu Buhari souhaite renforcer la coopération militaire régionale contre le groupe terroriste Boko Haram, en partie responsable de la hausse  de  ton entre Abuja et Yaoundé.   

En marge du sommet de l’Union Africaine (UA) à Johannesbourg qui  s’est  tenu  sans le président camerounais  plutôt  représenté par son ministre de la Défense,  le  numéro Un  nigérian a déclaré lundi avoir son intention de se rendre au Cameroun pour  renforcer la coopération militaire régionale contre le groupe islamiste, alors qu’une double explosion a provoqué la mort de dix personnes dans le nord-est du Nigeria.

Le Nigeria et le Cameroun entretiennent depuis de longue date des relations difficiles, notamment après une dispute territoriale autour de la péninsule de Bakassi, riche en pétrole. Le ton est monté plusieurs fois entre Abuja et Yaoundé autour de la problématique Boko Haram, alors que le groupe islamiste a multiplié les attaques dans l’extrême-nord du Cameroun, voisin du nord-est du Nigeria, épicentre de l’insurrection islamiste, rappelle-t-on.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/APM/GABON 2015

 

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