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Gabon : Eyeghe Ndong démontre que Ping est le candidat idéal de l’opposition pour la prochaine élection présidentielle
15 Juin 2015
Gabon-Politique-Présidentielle de 2016
Jean Ping
LIBREVILLE, 15 juin (Infosplusgabon) - Le Vice-président de l’Union nationale (UN) et Sénateur du 1er siège du 2e arrondissement de Libreville, Jean Eyeghe Ndong, s’est entretenu samedi lors d’un rendez-vous politique avec les militants de l’opposition et le public dans les locaux de la Chambre de Commerce de la capitale gabonaise. Il s’agissait notamment de souligner que les partis de l’opposition gabonaise poursuivent fidèlement leur programme de lutte et qu’en démocratie, « il est de bon ton qu’un responsable politique, qui est en principe, homme de réflexion, communique directement, en certaines circonstances, avec ses compatriotes, au-delà des nécessaires réunions qui constituent le cadre quasi quotidien du travail qu’il est appelé à abattre avec ses collègues ou autres responsables ». Dans la foulée, Eyeghe Ndong a invité à choisir le candidat Ping pour la présidentielle à venir.
Selon Eyeghe Ndong, qui a consacré une pensée pieuse à la mémoire de André Mba Obame, membre fondateur et Secrétaire Exécutif de l’Union Nationale et membre fondateur du Front de l’Opposition pour l’Alternance, à qui il attribue la victoire l’élection présidentielle en 2009.
Le sénateur a rappelé « qu’après le décès le 8 juin 2009 du Président Omar Bongo Ondimba, qui, quarante ans durant aura présidé aux destinées de notre pays, le peuple gabonais était légitimement fondé à vivre désormais sous un régime politique autre que celui qui, aujourd’hui, pérennise malheureusement dans une version dynastique le système ayant figé le Gabon depuis 1968, sous la férule du PDG ».
« La situation politique, économique et sociale et morale qui prévaut au Gabon justifie amplement l’initiative prise le 19 juillet 2014 par des compatriotes responsables des partis politiques de l’opposition ainsi que des personnalités politiques du même camp, de constituer un Front de l’Opposition pour l’Alternance. La constitution de ce Front politique a été un engagement fort et déterminé de mettre un terme au système politique honni par les Gabonais ».
Il a condamné « un système caractérisé par un obscurantisme qui se traduit par un refus systématique de la pratique démocratique souhaitée par les populations ; ajouté à cela une instrumentalisation tribaliste dans l’exercice et la gestion du pouvoir qui va jusque dans tous les secteurs d’activité publique et privée. Une gestion opaque, à la limite mafieuse des ressources économiques du pays, une gouvernance des finances publiques aux antipodes des règles de l’orthodoxie, une faiblesse coupable dans la définition et l’exécution des infrastructures ».
Pour des élections transparentes et crédibles
Cette élection présidentielle, soyons clairs, n’est pas chose acquise aujourd’hui, a rappelé Eyeghe Ndong.
« En effet, trop de spéculations se font à ce sujet. L’immense majorité des Gabonais s’accordent sur la nécessité qu’elle offre toutes les garanties de crédibilité, d’équité, en ce sens que les institutions et structures administratives impliquées dans son organisation et le rendu des résultats issus des urnes devront être conformes non seulement à l’esprit de notre Constitution qui définit le Gabon comme une république démocratique, mais aussi à l’acte constitutif de l’Union Africaine dont le Gabon est signataire » a poursuivi Eyeghe Ndong..
Pour revenir au débat sur la candidature et le moment du choix du candidat qui mobilise aujourd’hui les esprits, Eyeghe Ndong a précisé qu’ « il réside dans le fait d’une part que les gabonais veulent des élections libres et transparentes et, d’autre part, que les détenteurs du pouvoir se plaisent à verrouiller les institutions électorales qui n’offrent pas de garanties pour l’expression démocratique du peuple ».
S’il est évident, et chacun le comprend, que le pouvoir boit du petit lait quand l’opposition s’étripe sur la place publique et que de fait, le peuple est dérouté, le débat sur le choix d’un candidat en un temps « T » n’a pas lieu d’être ; s’il y a débat, il doit être interne au Front et aux partis membres de ce Front. Comment pouvons-nous offrir le poignard à notre adversaire afin qu’il nous le plante dans le ventre pour nous abattre ?.
« Je lance donc un appel solennel et pressant à tous les Gabonais pour qu’ils transcendent toute subjectivité en privilégiant tout d’abord le Gabon.
C’est pourquoi, en prenant bonne note de l’appel de la société civile, je demande aux différents mouvements et structures associatives se réclamant de l’opposition de cultiver l’unité au-delà des différences d’approche qu’ils peuvent avoir sur tel ou tel problème.
Jean Ping revêt les atouts pour porter le flambeau de l'opposition
« Un homme s’est révélé à mes yeux comme étant revêtu des atouts et d’un leadership à même d’être notre porte flambeau dans l’éventualité d’une élection présidentielle. Cette personnalité à laquelle je pense doit être déterminée, volontaire, prête à assumer toute la charge politique du Front. Cette personnalité c’est un Gabonais et c’est Jean PING qui a ma préférence », a révélé Eyeghe Ndong au public.
PING est politiquement et stratégiquement à mon sens, dans le cadre de l’opposition, le Gabonais de la situation. Souvent absent du territoire national, en raison de ses fonctions, il est présenté comme peu connu du pays profond, mais nous soulignerons tout de même qu’il a été longtemps un élu dans son Omboué natal (…). . Je pense donc que économiste de formation qu’il est, Jean Ping s’est révélé en plus fin diplomate. (Source : Discours Eyeghe Ndong du 13 juin à Libreville)
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