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France: Les acteurs Français de l’eau plaident pour une prise en compte de l’eau dans les actions et négociations sur le climat

France-Partenariat français pour l’eau-2015 / Le  Temps de  la  mise en œuvre

 LIBREVILLE, 12  mai (Infosplusgabon) - Le monde est entré dans une ère de grand dérèglement climatique, marquée par une hausse globale des températures et l’intensification de phénomènes naturels extrêmes.  C’est ainsi qu’à l’horizon 2050, la température globale annuelle moyenne de l’air devrait augmenter de 1,5 ̊ à  2,8  ̊ C (sachant qu’entre 1901 et 2000, cette hausse avait été de 0,6  ̊  -Rapport du GIEC 2014).

 

 

Première cause de ce dérèglement, les gaz à effet de serre dus à  la consommation d’hydrocarbures liée aux modes de production et de consommation actuels, à l’augmentation de la démographie, à l’urbanisation, au changement des modes de consommation, à la croissance économique…Les changements globaux et le dérèglement climatique sont intrinsèquement  liés.

Chaque année, depuis 1992, les pays qui ont ratifié la Convention de Rio tiennent une « Conférence des parties » (COP), sous l’égide de l’ONU.

Ces négociations internationales sur le climat ont contribué à définir des outils économiques pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

1992

La convention cadre des Nations Unies dite Convention Climat de Rio, a permis de définir les principes de l’action internationale contre le changement climatique.

 

1997

Le protocole de Kyoto a introduit un plafonnement des émissions de gaz à effet de serre des pays développés sur la période 2008-2012 et a défini des mécanismes innovants pour assurer la répartition des efforts au moindre cout économique.

 

2007

La COP de Bali a défini les principes pour assurer la poursuite du protocole de Kyoto.

 

2014

La COP à Lima, a défini une feuille de route dans la perspective d’un accord international à la COP21.

 

2015 COP21

La COP 21 à Paris en ligne de mire. Cette échéance est cruciale : elle doit aboutir à l’adoption d’un premier accord universel et contraignant sur le climat pour maintenir la température globale en deçà de 2  ̊C par rapport à l’ère préindustrielle.

 

Première concernée : l’eau, avec tous les indicateurs au rouge dans les régions les plus menacées :

 

  • Baisse de la pluviométrie de 10 à 30% dans des pays de latitudes intermédiaires ( Rapport du GIEC 2014) ;
  • Intensification accrue des catastrophes naturelles-inondations et sècheresses ;
  • Aggravation des tendances : fonte des glaces, variation des débits des cours d’eau et élévation du niveau des mers.
  • Pression sur la ressource en eau qui met en péril la sécurité  alimentaire.

 

Le dérèglement climatique est un révélateur et un accélérateur des tensions actuelles sur les ressources : l’eau, menacée, peut à son tour devenir menaçante et cause des ravages.

Les menaces sur l’eau sont  des menaces sur notre capacité à assurer les besoins fondamentaux : accès à l’alimentation, à l’eau potable et à l’énergie, santé publique, écosystèmes, qualité de la ressource ; c’est-à-dire  sur tous les aspects du développement.

 

L’évidence est là : c’est de tout  « Eau-Climat » indissociable qui doit être porté à l’attention des négociateurs et des décideurs à tous les niveaux lors des grandes échéances à venir sur le  climat, afin  qu’une action pour le  climat soit également une action pour l’eau.

 

La France aura l’honneur et la grande responsabilité d’accueillir sur son territoire en décembre 2015 la 21ème Conférence des Parties de la convention cadre des Nations unies sur le dérèglement climatique qui aura pour objectif d’obtenir un accord fondamental pour l’avenir de notre planète. (Avec  le  Partenariat français  pour  l'eau/ 2015 Le  temps de  la  Mise  en œuvre).

 

FIN/INFOSPLUSGABON/ANL/GABON 2015

 

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