Kinshasa : Les Medias africains devraient recourir à leur propres sources d’information ( Mende Omalanga)

27 Avril 2015

KINSHASA-Symposium International sur les Medias africains et la renaissance africaine

  Par Antoine NKOLO LAWSON

LIBREVILLE, 27 avril (Infosplusgabon) – Le  ministre  congolais  de la  Communication et des  Médias, porte-parole du Gouvernement,  Monsieur Lambert Mende Omalanga, a  plaidé  samedi à  Kinshasa lors de la clôture du Symposium international sur les  Medias  africains et la  renaissance africaine,  a  plaidé  en  faveur   de  sources propres  aux Africains pour  écrire leur propre histoire et relayer  l’information sur le  continent à partir de  leur  vécu.

Ces  sources   pharaoniques  qu’il  souhaite que la presse africaine s’approprie,  sont à  redécouvrir et à inventer afin que   le décollage économique,  politique et culturel soit maîtrisé, a-t-il insisté.

 « Nous sommes  d’accord  sur une  évidence formulée par le Professeur Théophile Obenga :  contrairement à ce que professent certains membres des  élites dans  nos pays respectifs, le  salut des Africains n’est pas en Occident et  il  ne  peut en aucune  manière être  le  fruit de  la pensée des Occidentaux. », a  poursuivi le ministre  congolais.

 Se  référant à l’actualité  international avec   les  pertes  en  vies  humaines causées  par les  migrants africains happés  par la  mer  car  déterminés à  rejoindre  l’Europe coûte que coûte pour un  mieux-être,  M. il à  vil  prix,  Mende Omalanga a   déclaré  «  qu’il  n’ y a  pas que  le salut individuel des Africains qui est  illusoire en Occident.  Les  intervenants  (au Symposium) nous  ont expliqué comment  il se  fait que le  salut des Etats  africains eux-mêmes n’est pas dans les  plans des  institutions dites de  la  gouvernance mondiale (  Banque mondiale, Fonds  monétaire International, Organisation des Nations  Unies …) qui  continuent à  traiter l’Afrique comme un  continent en  déperdition,  n’y voyant qu’un simple réservoir de matières premières sur lequel ils appliquent allègrement de  nouveaux  modes d’asservissement dans  le contexte de  la  bien  nommée mondialisation, ainsi que l’a  démontré le professeur Kabongo  Malu (…). ».

 « Les  élites africaines s’en  trouvent acculées à  devoir trouver autre  chose. En effet, si  le  destin de l’Occident dans  notre continent est  «  dominer,  coloniser et  détruire »  comme l’a  dit le professeur Théophile  Obenga, quel destin l’Afrique choisit-elle ? La  seule  alternative qui  lui  reste réside dans le panafricanisme. A  cet égard, Théophile Obenga a  bien  raison de  nous affermir dans  la conviction que le  diversité culturelle  africains qui   est une  force ne  doit pas  être un obstacle », a  soutenu Mende  Omalanga.

 Il a   enfin souligné que «   les  force nostalgiques et impérialistes de  tous  genres qui  s’ingénient à  infantiliser l’Afrique et les Africains ont échoué dans   leur  tentative  présomptueuse  d’arrêter l’esprit de  la  nouvelles   renaissance incarné par  ce  symposium. Le  forum de  Kinshasa est  en  réalité le début de  ce   dont l’Afrique et les Africains ont le plus  besoin en  ce  moment :  la   désaliénation-décolonisation de l’homme  africain et la marche de  tous vers une  nouvelle Afrique ».

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