Gabon : Jean Ping a reçu lundi la visite de jeunes résolus à saccager sa résidence.

12 Janvier 2015

LIBREVILLE, 13 janvier (Infosplusgabon) -  L’ancien  président de  la  Commission de  l’Union africaine,  Jean  Ping, aujourd’hui  membre du Front Uni de l’opposition, a  eu  la désagréable  surprise  lundi  matin  de constater que plusieurs  dizaines d’ intrus  avaient  cherché à  s’introduire  à  son  domicile pour  perpétrer des  actes  de  vandalisme. Selon un  professeur  qui se  rendait  au Lycée Français  Blaise  Pascal,  « deux autobus  remplis d’une  bande de  jeunes  déchaînés ont  fait  irruption  dans  l’impasse  menant  au  domicile de M.  Ping aux alentours de  7  heures,  ramassant des  projectiles  divers et  commencèrent à  les lancer  au-delà  de  la  barrière,  brisant au passage  des  vitres de la  résidence de  M. Ping »..

 C’est  le vacarme qui a   alerté les  voisins. Une quinzaine de  jeunes  ont été  attrapés avant que  la  police judiciaire et  un  huissier commis  sur les  lieux  ne s’enquièrent de  la situation.

« Les agresseurs  armés de gourdins,  de cailloux, de  bouteilles et  d’autres  objets  scandaient  des injures à l’endroit de  M.  Ping, selon un  communiqué de « les souverainistes ».

Pour M.  Ping,  « il  n’était pas question de  brutaliser ces  jeunes  gens mais  de  laisser  la  police  judiciaire  faire son  travail pour  remonter vers  les  commanditaires de  cette  opération ».

 « En  toute  responsabilité, j’ai appelé le Procureur de  la  république pour  lui  faire  part de  la situation », a  précisé M. Ping qui avait également  alerté  les  autres  membres  de  l’opposition  sans  oublier les organismes internationaux  représentés à Libreville.

 Pour  leur part, " les souverainistes" ont immédiatement  déploré et  condamné cet  acte qui  installe une spirale de  violence « face aux  revendications  légitimes et  démocratiques du peuple  gabonais ».

 Le  mouvement  «  Les  souverainistes » ont interpellé la  Communauté nationale et internationale sur la  duplicité d’un  pouvoir qui  fait mine d’appeler  à un  dialogue qu’en  réalité il  ne souhaite pas ».

 Ces agresseurs  ont également été  dirigés vers  le  domicile de  Pierre  Amoughe Mba,  un autre  leader de  l’opposition  gabonaise.

FIN/INFOSPLUSGABON/MIP/2015

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