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La Conférence de Lima s'accorde sur la réduction des émissions de CO2
14 Décembre 2014
Pérou-Environnement-Conférence de Lima
LIBREVILLE, 14 décembre (Infosplusgabon) - Mme Christiana Figueres (ONU) et Manuel Pulgar (ministre péruvien de l'Environnement, et président de la conférence, ont salué dimanche la conclusion d'une accord à l'issue de deux semaines de pourparlers intenses entre pays du Nord et du Sud à Lima (Pérou), rapporte un communiqué parvenu à la rédaction d’Infosplusgabon.
En sport, on parlerait d'une décision dans les arrêts de jeu. Il aura fallu prolonger de plus de 30 heures la conférence de l'Onu sur le climat, qui se tient depuis deux semaines à Lima (Pérou), pour que les participants concluent un accord. Les 196 délégations participant à la COP20 (20e conférence des parties) ont adopté un texte fixant le format de leurs futurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Et si on parlait du choix d’une mutuelle pour une entreprise ?
Le ministre péruvien de l'Environnement, Manuel Pulgar-Vidal, qui présidait la conférence, a annoncé cette issue positive ce dimanche matin. Un projet de texte, qui servira de document de base aux négociations préalables au sommet de Paris sur le climat fin 2015, a aussi été adopté. «Le fantôme de Copenhague s'éloigne et l'espoir d'un succès à Paris se rapproche», a déclaré Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères qui avait décidé de retarder son retour en France.
Comment financer l'aide aux pays du Sud
Ces deux semaines de pourparlers intenses ont longtemps buté sur un clivage entre pays du Nord et du Sud. Les délégations ont finalisé un texte acceptable par tous, encadrant la forme des engagements que les pays prendront en 2015 sur les réductions d'émissions de CO2 : périmètre, contenu, mode d'évaluation.
Les pays du Sud exigeaient que les «contributions nationales» comprennent aussi des actions d'adaptation au réchauffement et des soutiens financiers à leur égard. Ces deux points sont mentionnés dans l'accord, sans pour autant faire l'objet d'obligations. Le groupe Afrique, les petits Etats insulaires, l'Arabie saoudite, les Philippines, le Brésil avaient fortement insisté pour que l'adaptation puisse faire partie des contributions. Le Sud réclamait aussi, sans succès, des précisions sur les canaux de financement qui doivent permettre d'arriver à 100 milliards de dollars d'aide en 2020 et qui restent flous.
Après tout un après-midi et une soirée consacrés à sonder les positions des uns et des autres en privé, Manuel Pulgar-Vidal avait soumis un autre projet de texte aux parties, qui l'ont finalement adopté par consensus après seulement une heure de réflexion.
Baisser les émissions de 40 à 70% d'ici à 2050
En vue de l'accord de fin 2015, qui entrera en vigueur en 2020, les engagements des pays doivent être annoncés si possible d'ici le 31 mars ou bien avant la COP de Paris. Le secrétariat de la Convention de l'ONU sur le changement climatique réalisera pour le 1er novembre 2015 une synthèse agrégeant les différents engagements. Cela permettra de mesurer l'effort global par rapport à l'objectif de limiter la hausse du thermomètre de la planète à 2°C.
Les contributions nationales doivent permettre une baisse globale des émissions de 40 à 70% d'ici à 2050 : une nécessité absolue pour parvenir à ne pas dépasser le seuil de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
FIN/INFOSPLUSGABON/OPK/2014
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