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François Hollande favorable au respect les règles constitutionnelles en Afrique

Afrique-XVe Sommet de la Francophonie-La France favorable à  la démocratie

LIBREVILLE, 1er Décembre (Infosplusgabon) -  Le  chef de  l'Etat français, François Hollande, n'est pas allé plus loin que François Mitterrand, 25 ans après, dans son discours de Dakar, samedi, lors de l'ouverture du XVème sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (Oif) : sur un ton moralisateur, paternaliste, le fond reste le même d'une France royaliste cherchant à apporter la civilisation (la démocratie) aux autres.

 

 

Le verbe s'est fait toutefois plus dur, sous forme d'irritation : le bonbon de la Baule ("aide enthousiaste ou tiède") a fondu avec l'appel à l'insurrection des populations civiles africaines, en cas de manipulation de la constitution pour perdurer et retarder l'alternance.

 

François Mitterrand ne disait pas plus : "On a trop vu Bongo, on a trop vu  Eyadéma". A Dakar, François Hollande a refait le même discours, en s'appuyant sur le Printemps arabe tunisien et sur l'exemple plus récent (31 octobre au Burkina Faso de Blaise Compaoré).

 

La  Francophonie  pour soutenir  les  peuples  opprimés

 

Le président français faisait face à des chefs d’État africains soupçonnés de vouloir se maintenir au pouvoir par une manipulation des Lois fondamentales (Bénin, Togo, Congo-Brazza et Kinshasa) ; ils ont certainement apprécié que "les citoyens de ces pays sauront toujours trouver un soutien dans l'espace francophone".

 

Cette obsession pour la démocratie sans son substrat (la sécurité intérieure et extérieure) pose problème : celui qui avait été nommé "Homme de l'année 2013" en Afrique pour son intervention décisive au Mali et les opérations subséquentes (Serval, Barkhan) semble désormais porté plus sur une limitation de la durée au pouvoir ("au respect des ordres constitutionnels et des aspirations des peuples".

 

"Là où les règles constitutionnelles sont malmenées (…) là où l'alternance est empêchée, j'affirme, ici, que les citoyens de ces pays sauront toujours trouver un soutien dans l'espace francophone") que sur les conditions réelles de développement par la paix.

 

En cela, Dakar rejoint la Baule et la déstabilisation de l'Afrique née de l'assassinat de Khadafi repose la question du développement du continent, au temps de la francophonie économique.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/ALN/2014

 

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