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CEEAC: Evolutions envisageables dans les marchés des bois tropicaux africains

Par Antoine  Lawson

KINSHASA, 28 octobre (Infosplusgabon) -  L’un des aspects  évoqués à Kinshasa  à l’occasion  de la réunion des  experts consacrée à la  préparation de la  Conférence des Chefs  d'Etat  de la Communauté économique des  Etats de l’Afrique  Centrale (CEEAC) sur le Fonds pour l’Economie Verte  a  été le  thème de l’évolution envisageable  dans les marchés des bois tropicaux africains, présenté par  Emmanuel Groutel.

 

 

L'expert a  abordé  la question des  encombrements portuaires, les problèmes de « groupages » et les  pressions financières liées  aux investisseurs, banquiers, assurances crédits, etc.

 

Il a  rappelé  que  650 millions d’Africains utilisent le bois  comme  source  d'énergie. Le charbon est léger  et  transportable. Il  représente  de 2 à 3% du Produit national  brut (PNB) de certains pays. Avec la croissance des villes,  il  y a  une inefficience des modes de production. En outre,  il  faut 10 tonnes de bois pour  produire une  tonne de charbon.

 

"Il  y a peu de chance pour que l’Afrique exporte vers l’Asie ou l’Europe des pellets ou de la biomasse (exception faite pour les   plantations proches des ports).  Le   Gabon  figure parmi les pays  qui ont mis  fin  à l’exportation  des grumes et des produits à faible valeur ajoutée", a-t-il souligné.

 

Toutefois, selon lui, des investisseurs vont s’intéresser à la foresterie en Afrique qui  pourrait  voir doubler son  volume à 1200 millions de m3  de  bois  actuellement  consommés.  Si seulement   les  certifications  ne couvrent que 5 millions d’hectares,  seule la prise de conscience Africaine représente la solution.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/ANL/2014

 

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