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Le Fonds monétaire africain fait ses premiers pas

LIBREVILLE, 25  avril (Infosplusgabon) -  Le pendant africain du FMI a adopté ses statuts, en attendant leur validation en juin prochain, lors du Sommet des chefs d’État, et leur ratification par les parlements. Deux étapes essentielles qui précèdent le déblocage du capital fixé à 22 milliards de dollars. La mise en place du Fonds monétaire africain (FMA) au même titre que la Banque centrale africaine (BCA) et la Banque africaine d’investissement (BAI), trois institutions monétaires et financières continentales prévues par l’acte constitutif de l’Union africaine.

 

(UA) du 11 juillet 2000, tarde à se matérialiser. Il a fallu près de 15 ans pour que les statuts du FMA, présentés par le Comité de pilotage, soient finalement adoptés par la conférence des ministres africains des Finances, de l’Économie, de la Planification et du Développement

réunis le 30 mars 2014 à Abuja, la capitale nigériane. Toutefois, ces statuts seront soumis à l’approbation des chefs d’État et de gouvernement lors du Sommet de l’Union africaine prévu en juin prochain à Malabo, en Guinée équatoriale. Selon toute vraisemblance, même si les

préoccupations de certains gros calibres de l’économie africaine, à l’instar de l’Afrique du Sud, de l’Algérie  ou de l’Égypte, au sujet de la  souscription du capital, au niveau de la taille, les problèmes de gouvernance et de fonctionnalité ont trouvé des réponses adéquates dans

les statuts, en l’occurrence l’article 37 qui permet au conseil d’administration d’en apporter des ajustements nécessaires au regard de l’évolution de la conjoncture économique, l’on n’est pas totalement sorti de l’auberge.

 

Le chronogramme prévoit, outre la validation des statuts par le sommet des chefs d’État, la ratification par les parlements d’au moins quinze pays ayant souscrit au capital. Ce n’est qu’à ce moment que l’on pourra envisager le début efficient des activités du FMA. Certes, il faudra

voir cette institution à l’œuvre  pour se faire une idée sur son apport à l’intégration et au développement des économies africaines.

 

Cependant, analystes et experts financiers soutiennent que le FMA pourrait pallier certaines lacunes du FMI (Fonds monétaire international) observées dans le continent africain, même si de toute évidence «les deux institutions vont apporter leur appui pour régler les déséquilibres des balances de paiement des pays africains». Parmi ses missions, le FMA devra promouvoir la stabilité des taux de change entre les monnaies et leurs convertibilités mutuelles, corriger les déséquilibres des balances de paiement des États membres, assurer la promotion de la coopération monétaire en Afrique et accélérer le processus de développement des États à l’échelon continental.

 

En attendant, il va falloir trouver 22 milliards de dollars, soit à peu près 11 000 milliards de francs CFA, représentant le capital du Fonds monétaire africain pour pouvoir parler de sa fonctionnalité. L’attente pourrait être longue, jusqu’à trois ans pour définitivement boucler le dossier. (Source  Les Afriques)

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MIN/2014

 

 

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