Le Qatar sollicite un dernier effort dans les négociations sur le climat à Doha

08 Décembre 2012

Doha-Environnement-Gaz  à effet de serre

LIBREVILLE, 4 décembre (Infosplusgabon) - Le président de la 18ème session de la Conférence des Parties (COP 18), Abdullah Bin Al-Attiyah, a exhorté samedi matin les ministres et chefs de délégation à Doha à parvenir à une conclusion équilibrée, alors que les négociations sur le climat, qui devaient s'achever vendredi, se poursuivent ce samedi.

"L'heure est venue de faire un dernier effort. Bien que j'aurais aimé vous retenir à Doha, nous n'avons pas des jours supplémentaires à notre disposition. C'est le moment d'évaluer ce que nous avons entre les mains. J'ai placé ces documents devant vous parce que, à mon avis, ils ont une approche équilibrée. Ne faisons pas de la recherche du meilleur l'ennemi du bien".

"Si nous les prenons dans l'ensemble, ils doivent nous rendre tous de la même manière contents ou mécontents. Mais nous ne pouvons honnêtement pas dire que nous serions plus heureux sans propositions, sans mesures issues de Doha", a dit le président samedi matin alors qu'il présentait son projet de texte.

Pour ce dernier, bien que le texte proposé ne règle pas tous les problèmes, il introduit des éléments historiques, tels qu'une seconde période d'engagement dans le cadre du Protocole de Kyoto, avec tout ce que cela implique en termes de continuité et de mécanismes; la troisième série de résultats de l'Action de coopération à long terme qui complètent les résultats convenus du Plan d'action de Bali; une meilleure compréhension de l'enjeu financier, notamment pour le moyen-terme, d'ici 2020, et l'objectif des 100 milliards de dollars par an; et une feuille de route menant vers 2015, 2020 et au delà, et comprenant un moyen systématique de faire face aux pertes et dommages.

Les pays en développement à Doha sont déçus face au refus des nations riches de réaliser leur promesse tenue à Copenhague, au danemark, en 2009, concernant l'octroi de 100 milliards de dollars d'ici  à 2020 pour aider les nations en développement à s'adapter au changement climatique.

A Doha, les nations pauvres veulent que la décision du COP couvre tous les domaines,  y compris la mise en place rapide d'un financement de démarrage pour la période 2013-2015.

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