Mandat d'arrêt de la justice militaire contre Hafter et six de ses collaborateurs

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Tripoli, Libye, 19 avril (Infosplusgabon) - Le procureur militaire du ministère de la Défense du gouvernement d'union nationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le commandant en chef des forces de l'Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Hafter, et six autres chefs militaires parmi ses collaborateurs, pour le bombardement de l'aéroport international de Maitiga.

 

 

La décision du procureur général militaire concerne le maréchal  Khalifa Aboulgacim Omar Hafter, le général de brigade Abdessalam Mahmoud Faraj al-Hassi, le général de brigade pilote, Saghr Adam Mohamed al-Jrouchi, le général de brigade, Saddok Aboubakr Faraj al-al-Merghani, le général de brigade pilote, Mohamed Manfour Ali al-Amine, le général de brigade pilote Mohamed Youssef Mohamed al-Jaghm et le général de brigade pilote, Jemal Mohamed Salem Ben Amer.

 

Les mandats d'arrêt ont été lancés dans le cadre des enquêtes en cours concernant le bombardement de l'aéroport de Maitigua et les tirs de roquettes sur la ville de Tripoli ayant touché le quartier d'Abou Slim.

 

Le mandat prévoit également "l'arrestation des personnes mentionnées et leur transfert immédiatement après leur arrestation au parquet militaire".

 

L'aéroport international de Maitigua, banlieue-est de Tripoli, a été la cible d'une frappe aérienne d'un avion lors les affrontements dans la capitale, Tripoli, ayant entraîné la suspension temporaire des vols avant leur reprise plus tard.

 

Dans le deuxième cas, 12 personnes dont trois femmes, ont été tuées et 26 autres blessées lors de tirs aveugles de roquettes contre la municipalité d’Abou Slim, mardi soir.

 

Le 11 avril, la justice militaire de l'Armée nationale libyenne a émis des mandats d'arrêt contre le président du Conseil présidentiel, Fayez al-Sarraj et des responsables du gouvernement d'union nationale.

 

Le maréchal Khalifa Hafter a lancé le 4 avril une offensive militaire contre Tripoli avant d'être bloqué à la périphérie de la ville par l'Armée loyale au gouvernement d'union nationale. Les combats ont déjà fait en deux semaines 205 morts dont 18 civils et 913 blessés en plus de 24.000 déplacés.

 

 

 

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