Libye : les maires appellent le Conseil supérieur de la magistrature à prendre les rênes du pays en cas d'échec

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Tripoli, Libye, 20 mars (Infosplusgabon) - Les participants au Forum des maires à Tripoli ont appelé le Conseil supérieur de la magistrature à s'acquitter "de sa mission historique de reprendre les rênes du pays" si l'opération de modification de l'Accord politique et la formation d'un gouvernement d'unité nationale entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat et le processus d'unification des institutions échouent.

 

 

Cette recommandation est contenue dans la Déclaration finale du 2ème Forum des municipalités publiée ce lundi soir, à l'issue de deux jours de conclave dans la capitale, Tripoli, avec la participation des représentants de 107 conseils municipaux et locaux des diverses régions de l'est, de l'ouest et du sud de la Libye.

 

Les participants ont décidé de la formation "d'une équipe de travail composée de maires pour superviser le dialogue direct entre les comités du dialogue de la Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat sous le parrainage de l'ONU considéré comme un garant de ce qui est atteint conduisant à la formation d'un gouvernement d'unité nationale et l'unification des institutions de l'Etat dans les trente jours à compter de la date de cette déclaration".

 

Les participants ont accordé à l'équipe de travail "la compétence de l'extension telle que requise par l'intérêt" mais a mis en garde contre "l'après expiration du délai imparti à la Commission, demandant au Conseil supérieur de la magistrature de remplir sa mission historique en prenant les rênes du pays et de former un gouvernement intérimaire pour une période ne dépassant pas plus d'un an à compter de la date de sa formation".

 

Les participants à la déclaration ont souligné leur refus de "toute présence étrangère" sur le territoire libyen "en particulier dans les régions du sud où sont concentrées des forces étrangères tentant de le contrôler", en insistant sur l'unité du sol libyen et l'intégrité de ses frontières et de ses eaux territoriales.

 

A la fin de la déclaration, les participants ont appelé les Libyens, les organisations de la société civile, les réformateurs, la mission de l'ONU et les médias à "montrer leur soutien à cette étape", selon le communiqué.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/ERZ/GABON 2018

 

 

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