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Nouvelle polémique entre les deux gouverneurs de la Bcl après des accusations mutuelles

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Tripoli, Libye, 18  novembre (Infosplusgabon) - La tension est montée d'un cran entre les deux gouverneurs de la Banque Centrale de Libye (BCL) à Tripoli et à Beidha, dans l'Est du pays, après des accusations mutuelles sur fond d'accusation de mauvaise gestion qui a autant accru la crise de liquidités et provoqué la montée du dollar sur le marché noir.

 

On rappelle qu'il existe deux Banques centrales de Libye, l'une à Tripoli et l'autre à Beidha (Est) relevant du gouvernement intérimaire non reconnu par la Communauté internationale. Après une rivalité entre les deux institutions allant jusqu'à imprimer des billets de banque différents, un rapprochement a été opéré après une rencontre à Tripoli, mais qui semble être en voie d'effritement.

 

Le gouverneur de la BCL, Ali al-Habri, a déclaré que les réserves de trésorerie à Tripoli sont "la propriété des Libyens et de la Banque centrale de Libye".

 

M. Al-Habri a, en réponse jeudi lors d'un entretien avec la chaîne "Libya al-Hadath" aux déclarations du gouverneur de la Banque centrale de Libye, Seddigh al-Kebir, sur le sukuk, indiqué qu'on "pourrait les vérifier demain" car "notre travail est légal selon un cadre légal".

 

M. Al-Habri a ajouté que "Seddigh al-Kebir a violé l'accord entre eux signé en Tunisie", soulignant que "al-Kebir a 50 millions de dinars de la monnaie imprimée en Russie", demandant de les analyser pour envoyer le rapport à la BCL de Beidha s'il est sincère en disant qu'elle est falsifiée.

 

Il a noté que l'inflation est liée à la crise du pétrole et du dollar.

 

Le gouverneur de la Banque centrale de la Libye à Tripoli, Seddigh al-Kebir, a déclaré lors d'une conférence de presse que "la Banque centrale de la ville de Beidha a pris un certain nombre de mesures, y compris le développement du système de paiement, pour faire passer les Sukuk dans un court laps de temps, et promouvoir le secteur privé pour rivaliser avec le système de cartes de crédit et l'introduction du programme Mobile Banking..."

 

M. al-Kebir a indiqué que la BCL de Beidha a dépensé, entre 2015 et 2016, environ 20 millions de dollars en dehors du budget et du cadre juridique, soulignant que la masse monétaire dans le pays n'a pas été compensée par les revenus, ce qui a eu un impact sur le marché parallèle et les liquidités.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/IKM/ GABON 2017

 

 

 

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