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La bonne évolution devant la justice guinéenne du dossier de la tuerie de septembre 2009 saluée par la CPI

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Dakar, Sénégal, 19 octobre (Infosplusgabon) - Le chef de la section de la coopération internationale au Bureau du Procureur de la Cour pénale international (CPI), Amady Ba, s'est félicité jeudi de la conduite du dossier lié aux massacres du 28 septembre 2009 à Conakry, en Guinée, au cours d'un séminaire de formation de journalistes venus du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et du Sénégal sur la justice pénale internationale qui se déroule actuellement à Dakar jusqu'au  20 octobre prochain.

 

 

M. Ba a notamment salué la "bonne coopération" des autorités politiques, diplomatiques et judiciaires en charge de cette affaire qui, selon lui, collaborent avec la CPI "sans état d’âme".

 

"Tous les trois mois au moins, les analystes de la CPI se rendent sur le terrain pour évaluer l’évolution du dossier guinéen. Ils se rendent compte que des actes d’instruction sont posés et qu’il y a plan d’enquêtes qui donne des résultats. Des personnes ont été inculpées, des mandats d’arrêts exécutés, il y a des confrontations", a noté le collaborateur du Procureur Fatou Bensouda.

 

Selon lui, le ministre guinéen de la Justice, Cheick Sako, "très engagé" dans le dossier, a rassuré qu’à court terme, des assises seront organisées.

 

Depuis octobre 2009, la Cour pénale internationale a ouvert un examen préliminaire dans cette affaire, mais au nom du principe de complémentarité, elle se limite a accompagner la justice guinéenne.

 

Le 28 septembre 2009, une manifestation des militants de l’opposition, réunis dans un stade de football de Conakry, la capitale guinéenne, avait été violemment réprimée par les forces de l’ordre.

 

Les manifestants entendaient protester contre la volonté du capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte militaire au pouvoir en ce moment, de se présenter à la présidentielle qui devait se tenir en 2010.

 

Ces événements avaient provoqué la mort de 157 personnes, selon un rapport des Nations unies et un document avait également fait état du viol de 109 femmes.

 

Les enquêtes toujours en cours ont permis d’inculper au moins quinze personnes pour leur implication présumée, dont le chef de la junte militaire, le capitaine Moussa Dadis Camara, en exil au Burkina Faso depuis son départ du pouvoir en 2009.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/TYU/GABON 2017

 

 

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