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Burundi: le nouvel ambassadeur de Chine venu pour consolider les «vieilles et excellentes relations»

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BUJUMBURA,  Burundi, 22 Septembre (Infosplusgabon) - Le 14ème ambassadeur de Chine, depuis 1963, Li Changlin a affiché, vendredi, une ferme détermination à œuvrer à la consolidation des relations bilatérales, au sortir d’une cérémonie de présentation des lettres de créance au chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza.

 

Le nouveau diplomate chinois a l'avantage d'avoir déjà officié au Burundi, en qualité de premier Conseiller d’ambassade de Chine, de 2005 à 2007.

 

Entre-temps, les relations entre les deux pays se sont densifiées dans plusieurs domaines, notamment politiques, diplomatiques, socio-économiques, scientifiques, technologiques et culturels, a-t-il relevé.

 

Sur le plan politique, il a noté, avec satisfaction, la première visite de haut niveau du vice-président chinois, Li Yuanchao, en mai dernier, littéralement célébrée à Bujumbura, pour son caractère «historique».

 

Au niveau diplomatique, les deux pays émettent généralement sur la même longueur d'ondes quand leurs intérêts sont en jeu, note-t-on.

 

A ce propos, une série de résolutions, au Conseil de sécurité des Nations Unies, se sont heurtées à maintes reprises, au veto des Chinois, notamment quand il s’agissait d’autoriser une intervention militaire au Burundi, plongé dans une grave crise politique autour des élections controversées et émaillées de violences de 2015.

 

Dans le domaine des projets, la présidence de la République est en passe de se doter d'un nouveau et imposant Palais dont la construction est entièrement financée par le gouvernement chinois, sur les hauteurs Nord-est de Bujumbura, la capitale burundaise. Les services de la présidence burundaise étaient jusque-là, à l'étroit, dans des bâtiments loués aux tiers.

 

Cette coopération n’est cependant pas totalement désintéressée au regard du nombre croissant d’entreprises chinoises, présentes sur des chantiers modernes au Burundi, dont ceux de la télévision numérique et de l’Internet à haut débit, notent les observateurs.

 

C'est par "opportunisme" que certains analystes voient néanmoins le changement de cap de la diplomatie burundaise, en direction des pays d’Asie et de l’Est, pour briser l’isolement dans lequel l’Occident l'a abandonné, officiellement pour cause de crise politique et des droits humains au Burundi.

 

Le pays tente de briser cet isolement avec ceux qu’on appelle, à Bujumbura, de «nouveaux amis» chinois, russes et autres turcs dont l’apport est néanmoins jugé «beaucoup plus politique et sentimentale qu’économique», par les mêmes analystes.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MOI/GABON 2017

 

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