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Les Etats-Unis et la Grande Bretagne s'engagent à œuvrer au retour au processus politique en Libye

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Tripoli, Libye, 20 avril (Infosplusgabon) - Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, et son homologue britannique, Jeremy Hunt, ont souligné "leur engagement à poursuivre les efforts diplomatiques en vue de dégeler la situation sur le terrain en Libye et de revenir au processus politique", indique un communiqué du département d'Etat américain, cité samedi par des journaux libyens.

 


On rappelle que l'escalade militaire est à son comble près de Tripoli où des combats opposent les forces de l'Armée nationale libyenne, dirigée par Khalifa Haftar, qui a lancé, le 4 avril dernier, une offensive militaire pour conquérir la capitale libyenne, aux troupes loyales au gouvernement d'union nationale reconnu par la communauté internationale.


"Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Mike Pompeo, s'est entretenu par téléphone avec le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, pour discuter des principales priorités mondiales, notamment la résolution des conflits en Libye et au Yémen et la sécurité des infrastructures vitales, y compris le G5", a annoncé le ministère dans un communiqué publié vendredi soir sur son site officiel.


S'agissant de la Libye, les deux responsables ont souligné leur volonté de poursuivre les efforts diplomatiques pour régler la situation actuelle sur le terrain et revenir au processus politique", a précisé le communiqué.


Le processus politique a été interrompu depuis l'offensive militaire contre Tripoli, obligeant l'Envoyé de l'ONU en Libye, Ghassan Salamé, à reporter la Conférence nationale inclusive, qui était prévue du 14 au 16 avril, destinée à obtenir un consensus des Libyens sur un calendrier de l'agenda électoral mettant fin à la transition dans le pays.


On note que la Maison blanche a fait état vendredi d'un entretien téléphonique lundi entre le président Donald Trump et le maréchal Khalifa Haftar sur les moyens de sécuriser les gisements de pétrole en Libye.


Au moins 213 personnes ont été tuées et 1009 autres blessées lors des affrontements à Tripoli, depuis l'offensive militaire lancée le 4 avril par l'Armée nationale libyenne dirigée par Khalifa Haftar.


En deux semaines, les affrontements armés ont poussé 24.000 personnes à se déplacer, illustrant la dégradation de la situation humanitaire causée par cette guerre meurtrière, qui constitue une source d'inquiétude pour les organisations du système des Nations unies, en raison de ses effets sur les civils.


Au niveau politique, l'échec du Conseil de sécurité des Nations Unies à harmoniser les positions de ses membres sur un projet de résolution présenté par l'Allemagne, destiné à mettre fin aux combats qui se déroulent depuis le 4 avril dernier à la périphérie de Tripoli, dénote de la persistance de la logique guerrière, aussi bien chez les protagonistes libyens que parmi les pays étrangers.

 


Face à cette attitude, le gouvernement d'union nationale et les habitants de Tripoli se sentent abandonnés par le monde à leur propre sort, alors que leur cité est la cible de tirs aveugles de roquettes touchant les quartiers résidentiels.

 


FIN/INFOSPLUSGABON/ZZA/GABON2019

 


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