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LIBYE : Neuf morts lors des affrontements armés ce jeudi à Tripoli

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Tripoli, Libye, 21  septembre (Infosplusgabon) - Au mois neuf personnes ont été tuées et 13 autres blessées lors des affrontements armés qui ont repris jeudi dans la périphérie sud de Tripoli, a indiqué le service des secours.

 

Des tirs sauvages ont ciblé jeudi après-midi les zones résidentielles Aïn Zara au sud de Tripoli, al-Sabaa, Université al-Nasser, Charaa Wali al-Ahd sur la route de l'aéroport, ont affirmé des habitants de cette région.

 

Un porte-parole de l'Organe de secours et d'urgence, Oussama Ali, a déclaré que "l'issue des affrontements de Tripoli qui ont eu lieu ce jeudi ont fait neuf morts, dont quatre civils, et 13 blessés".

 

Il a indiqué dans une déclaration à la presse, qu'il s'agit d'un premier bilan selon ce qui a été évacué par ambulances et le dispositif d'urgence, en l'absence de statistiques des autres services intervenants.

 

Les affrontements entre les groupes armés ont repris jeudi dans la périphérie sud de la capitale Tripoli, alors que les groupes armés rivaux s'accusent mutuellement, notamment "les Forces de sécurité centrales, Abou Slim" et le soi-disant "Brigade al-Somoud" au sujet de la responsabilité de la violation du cessez-le-feu signé par les parties concernées dans la ville de Zaoui la semaine dernière.

 

L’UNSMIL a appelé jeudi, toutes les parties, qui se battent maintenant dans la région de Salaheddine à Tripoli, à cesser immédiatement les hostilités.

 

Dans un tweet, la mission onusienne a indiqué que les dirigeants des groupes de combat seront tenus pour responsables de tout préjudice causé aux civils.

 

L'UNSMIL a organisé une réunion entre la communauté diplomatique en Libye et le chef du Comité de suivi du cessez-le-feu, le colonel-major Hussein Abdallah, précisant que les diplomates se sont déclarés prêts à faciliter les opérations du comité, grâce à un soutien logistique.

 

Le colonel-major Abdallah a affirmé que la consolidation du cessez-le-feu est le premier pas vers un Tripoli sûr pour tous les Libyens sans armes ni milices.

 

Dans un tweet, l'UNSMIL a appelé toutes les parties aux combats, en particulier celles qui se battent sous le commandement de Salaheddine Badi, à cesser immédiatement tous les actes de violence commis à Tripoli, précisant que cibler les civils et les installations civiles est interdit par la loi humanitaire et constitue un crime de guerre.

 

L'UNSMIL a appelé également les zones militaires désignées comme force de désengagement à intervenir immédiatement pour soutenir les équipes de cessez-le-feu actives sur le terrain à Tripoli.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/MIC/GABON 2018

 

 

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